Alors qu’il sont maintenant en grève de la faim depuis 3 semaines, et très affaiblis physiquement, Israel multiplie les brimades contre les prisonniers politiques palestiniens, en espèrant briser leur mouvement.
Une jeune fille palestinienne de 16 ans a été tuée dimanche dans la Vieille Ville de Jérusalem par les soldats de l’armée d’occupation.
Le gouvernement israélien a adopté dimanche une nouvelle loi raciste, supprimant l’arabe en tant que langue officielle du pays, ce qu’il était aux côtés de l’hébreu depuis la création de l’Etat en 1948.
Pour la troisième semaine consécutive, des centaines de femmes et d’enfants de prisonniers palestiniens ont bravé les forces d’occupation, en manifestant devant le siège du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à Jérusalem-est occupée.
La célèbre résistante palestinienne Leila Khaled, ainsi que Grégoire III Lahlam, patriarche catholique d’Antioche et des chrétiens d’Orient, ont annoncé dimanche leur entrée en grève de la faim illimitée, pour appuyer le mouvement des 1500 prisonniers palestiniens d’Israël, qui ne s’alimentent plus depuis trois semaines.
Face à la résistance et à la cohésion des prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis trois semaines, les dirigeants israéliens envisagent de recruter du personnel à l’étranger pour leur imposer la pratique barbare de l’alimentation forcée, rapporte le quotidien israélien Haaretz.
A Jérusalem Est, à al-Walaja ou encore dans le Neguev, les bulldozers israéliens rasent de nombreuses maisons palestiniennes dans le plus grand silence de nos candidats aux élections présidentielles. Vous n’auriez tout de même pas voulu qu’un journaliste pose une question sur les relations de la France avec cet allié hors la loi ? On va se recueillir à la mémoire des martyrs d’hier, mais ceux d’aujourd’hui peuvent mourir !
Vendredi a été marqué par de très nombreux affrontements avec l’armée d’occupation, dans toute la Cisjordanie, lors des manifestations de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim.
Une vingtaine de syndicats européens dénoncent dans un communiqué les conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens, ainsi que l’Union Européenne et gouvernements européens, qui au lieu de faire respecter le droit international par leur partenaire israélien, l’incluent sans broncher dans leurs actions.
Des grévistes de la faim témoignent devant le parlement britannique, en présence de Mahmoud Sarsak, ancien footballeur palestinien kidnappé et emprisonné par Israel pendant 3 ans, et contraint de faire une grève de la faim de plus de 90 jours pour obtenir sa libération.
