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LA REPRESSION ENVERS LES PRISONNIERS PALESTINIENS S’INTENSIFIE : QUE FAIT NOTRE GOUVERNEMENT ?

Des mesures de plus en plus dures frappent les prisonniers palestiniens, dont l’état de santé se détériore rapidement en conséquence. Le Comité des familles de Prisonniers de Cisjordanie nous dresse un état des lieux au 6ème jour de grève, qui montre à quel point il est urgent que nos dirigeants politiques interviennent pour faire respecter les droits de l’homme les plus élémentaires.

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MARWAN BARGHOUTI EN DANGER

L’association de défense des prisonniers palestiniens, Nadi Al-Asir Al-Filistini alerte l’opinion publique internationale sur les dangers actuellement encourus par Marwan Barghouti, parlementaire palestinien emprisonné, qui vient d’être transféré d’une cellule individuelle à Beer Saba’ à une autre cellule où se trouvent des prisonniers extrémistes juifs.

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SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS PALESTINIENS EN GREVE DE LA FAIM

La grève entamée le 15 aout, dans des prisons israéliennes, par 1500 prisonniers palestiniens s’est étendue mercredi à 4000 prisonniers, en grève de la faim illimitée.
Nous appelons, ainsi que d’autres associations, à un premier rassemblement à Paris, ce samedi 21 août à 18 H, à
la Fontaine des Innocents (M° Chatelet – Les Halles).
Une grande journée de solidarité internationale avec les prisonniers palestiniens est d’ores et déjà annoncée pour le samedi 4 septembre prochain.

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GREVE DE LA FAIM DES PRISONNIERS PALESTINIENS DANS TROIS PRISONS ISRAELIENNES ET DEBUT DES REPRESAILLESS

Quelque 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé dimanche une grève de la faim dans trois prisons israéliennes pour protester contre leurs conditions de détention inhumaines dans ces geôles, et réclamer la fin des agressions corporelles, des fouilles au corps humiliantes, des incarcérations arbitraires (sans motif connu, ni jugement), la possibilité de communiquer avec leurs familles, et le respect des conventions internationales des droits de l’homme concernant les détenus.
Mercredi ils devraient être rejoints dans leur action par les autres prisonniers palestiniens, annonce le comité pour la libération de Marwan Barghouti. Le chef du Fatah en Cisjordanie, Marwan Barghouthi, détenu en isolement dans la prison de Beersheva (sud), s’est joint à la grève.
La première réaction offcielle à cette action est venue du ministre israélien de la Sécutiré Intérieure, Tzahi Hanegbi qui a déclaré lors d’une conférence de presse « je ne me sens pas concerné par leur grève de la faim. Ils peuvent mourir, cela ne me gêne pas », et indiqué qu’il n’examimerait aucune des revendications avancées par les prisonniers.
 » La dureté des conditions de détention a pour objectif de prévenir des opérations militaires contre Israel à partir des prisons », a-t-il ajouté !

Lundi, les autorités pénitentiaires ont commencé à confisquer les effets personnels des prisonniers, à comencer par tous leurs appareils électriques, mais aussi les journaux, friandises, cigarettes, et même le sel qu’ils utilisaient dans leur eau pour éviter la déshydratation.
Quelque 200 prisonniers avaient auparavant été transférés dans d’autres prisons, et Yaqob Ganoot, le responsable israélien des Prisons a indiqué lundi que « Briser cette grève sera un succès personnel pour moi ».

La presse israélienne rapporte même que les autorités pénitentiaires israéliennes tentent de briser une grève de la faim des prisonniers palestiniens en les alléchant avec des odeurs de barbecues .Des barbecues ont ainsi été organisés dans les cours de certaines prisons, des pains et gâteaux ont été préparés spécialement dans les cuisines alors que les gardiens ont reçu l’ordre de manger des falafels (beignets de pois-chiche) devant les prisonniers, affirment les quotidiens Haaretz et Maariv.
Les associations de défense des prisonniers palestiniens, nous appellent à intervenir auprès de nos gouvernements respectifs pour « empêcher ces représailles, pour faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il examine les demandes des prisonniers et pour que nos responsables politiques cessent d’accueillir des criminels qui violent les droits de l’homme, comme le ministre Tzahi Hanegbi ».

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