Voici les photos des 4 enfants qui ont été tués par des snipers israéliens à Gaza, durant les Marches du Retour, depuis le 30 mars, et dont les autorités israéliennes ont officiellement approuvé les meurtres. Le ministre israélien de l’éducation, le sinistre Naftali Bennett, a même déclaré : « S’ils étaient allés à l’école comme tous les autres enfants, ils n’auraient pas eu de problèmes ».(sic)
La famille Tamimi, qui fait partie des Palestiniens qui résistent courageusement contre le vol de leurs terres et de leur source d’eau par les colons, dans le village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée, lance un cri d’alarme contre le terrible acharnement dont elle est la cible de la part du gouvernement israélien.
Les supporters de la politiques israélienne ne donnent jamais la parole aux opposants israéliens, et ils ne risquent pas de vous dire que certains d’entre eux sont en prison pour refus de servir dans leur armée, une armée d’occupation. Nous laissons la parole à Mattan Helman, qui n’est pas musulman mais juif, et qui se trouve actuellement en prison dans cette belle démocratie qu’est cet Etat théocratique et colonial.
En déplacement la semaine dernière en Israël, pour une série de conférences, à l’invitation du Consulat de France à Jérusalem, le politologue Pascal Boniface a été agressé dès son arrivée à l’aéroport Ben Gourion par une bande de voyous francophones, qui s’en sont ensuite vantés dans une vidéo montrant leur « performance ».
Dans toute la Cisjordanie, y compris Jérusalem Est, les associations de défense des droits humains relèvent un nombre sans précédent d’attaques de colons contre des Palestiniens et leurs biens : oliviers abattus, attaque du bétail, mosquées vandalisées, graffitis racistes sur les murs des maisons, pneus des voitures crevés, et tentatives de s’emparer des maisons palestiniennes.
Tahrir Mahmoud Wahba, 18 ans, vient de mourir de ses blessures, infligées par l’armée israélienne vendredi dernier 13 avril, à cet adolescent qui était sourd.
« Il aurait fallu tirer sur Ahed Tamimi, au minimum une balle bien placée dans la rotule ! Comme ça, elle serait assignée à résidence jusqu’à la fin de ses jours », a éructé ce week-end le député israélien Bezalel Smotrich.
“Je ne regrette pas d’être allé à la manifestation, dit le jeune homme de 20 ans, qui étudie le montage et le dessin à l’université de Gaza. Je suis fier du travail de journaliste que j’exerce, il me reste deux mains pour tenir mon appareil photos, et je réaliserai mon rêve de devenir un photographe célèbre ».
« Avec les manifestations pacifiques le long de la frontière qui sépare Gaza d’Israël, les Palestiniens sont en passe de réussir une couteuse mais efficace campagne de communication. Alors qu’Israël fait usage d’armes prohibées, se précise l’objectif à long terme d’un Etat unique et démocratique sur l’ensemble de la Palestine », écrit le célèbre chirurgien français.
On ne sait pas si le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques, mais ce qui est sûr c’est que les snipers israéliens provoquent « des blessures dévastatrices d’une sévérité inhabituelle, extrêmement complexes à soigner et qui laisseront de lourdes séquelles à la majorité des patients », confirment les professionnels de Médecins Sans Frontières (MSF) présents à Gaza. Mais là, le silence est d’or.
