Témoignage et appel solidaire de Gabi Mouesca, membre de HERRIRA
et ex-prisonnier politique basque pris en otage durant 17 ans dans les prisons de l’État français. Et RV dans toute la France ce mercredi pour exiger la libération de Georges Abdallah !
Il est désormais établi, après l’autopsie d’Arafat Jaradat, que ce prisonnier de 30 ans, père de 2 enfants et dont la femme est enceinte d’un 3ème, est mort samedi des suites des coups et tortures que lui ont fait subir pendant 5 jours ses tortionnaires israéliens. C’est le deuxième prisonnier palestinien qui décède en prison depuis le début de cette année, tandis que d’autres, en grève de la faim sont en train de mourir. Le colère monte en Palestine.
Dimanche mi-journée : La colère a monté de plusieurs crans, depuis samedi en Palestine occupée, à l’annonce du décès d’un jeune détenu palestinien à la prison israélienne de Megiddo.
« La mobilisation en faveur des Palestiniens détenus par Israël s’est encore intensifiée, vendredi 22 février. Des milliers de personnes ont manifesté à travers la Cisjordanie et à Jérusalem, en solidarité notamment avec quatre détenus en grève de la faim. Les manifestants et l’armée israélienne se sont affrontés dans plusieurs villes. », rapporte Le Monde
En solidarité avec le prisonnier politique palestinien Sameer Issawi dans les prisons israéliennes, qui mène depuis plus de 200 jours une grève de la faim, pour sa dignité et sa liberté, l’artiste palestinien, résidant à Paris Ahmad Dari vient de produire une chanson intitulée « Reste résistant ».
La photo ci-dessous a été prise par un journaliste de l’AFP. Elle montre les enfants d’une école du nord de Paris, dont le directeur, un rabbin, vient d’être arrêté pour avoir cherché à étouffer une affaire de pédophilie dans son propre établissement.
Ce soldat de la « brigade Golani » aurait été « réprimandé » par ses supérieurs israéliens pour avoir posté ces photos sur Instagram, facebook et twitter… après qu’Electronic Intifada les ait publiées. Cela donne froid dans le dos, surtout quand on sait que cela ne se cantonne pas au virtuel.
Un tribunal a condamné aujourd’hui Samer Issawi à 8 mois de prison, et comme il y est depuis le 7 juillet, cela voudrait dire une libération le 6 mars.
Mais rien n’est encore sûr et le comité militaire peut de son côté « sur la base d’informations secrètes » exiger qu’il purge le reste de sa peine (20 ans !).
Samer Issawi poursuit sa grève de la faim, vient d’indiquer sa soeur Shirin.
Dans une nouvelle lettre rédigée hier avant de perdre conscience et d’être hospitalisé à l’infirmerie de la prison de Ramleh, Samer Issawi a remercié toutes celles et tous ceux qui soutiennent les prisonniers palestiniens, et notamment ces derniers qui sont en grève de la faim. Il a fait savoir qu’il ne voulait plus absorber d’eau.
