BDS : Salif Keita n’ira pas chanter en Israël
Le chanteur malien Salif Keita vient d’annuler son concert en Israël « par respect pour le boycott culturel ».
Le chanteur malien Salif Keita vient d’annuler son concert en Israël « par respect pour le boycott culturel ».
Alors qu’elle vient d’arrêter le 20 août, du Guide suprême des Frères musulmans, Mohammed Badie, l’armée égyptienne qui détient toujours Mohamed Morsi, dans un lieu tenu secret, a procédé à la libération du dictateur déchu Hosni Moubarak.
Le gouvernement israélien vient de lancer un appel annonçant qu’il est prêt à payer des centaines de milliers d’euros à des étudiants israéliens pour de la propagande sur internet, afin d’améliorer son image terriblement dégradée dans l’opinion publique mondiale.
Le chanteur britannique s’adresse à tous ses collègues « du rock and Roll » dans ces termes : « Je vous demande, mes frères et mes soeurs de la famille du Rock and Roll, de vous joindre à moi, et aux milliers d’autres artistes du monde entier, pour déclarer un boycott culturel d’Israël ».
Merci à Nigel Kennedy qui vient de se produire au festival britannique de musique en dénonçant la situation d’apartheid imposée par Israël aux Palestiniens, et en réclamant la fin de l’enfermement de tout un peuple, ainsi que l’égalité pour tous.
Que tous nos lecteurs nous excusent : nous sommes littéralement happés par l’accueil enthousiaste des estivants et des habitants des villes que nous traversons, ce qui nous laisse peu de temps pur rendre compte de nos activités, mais nous y reviendrons bientôt en détails et en vidéo. En attendant ces quelques articles de presse qui témoignent de l’intérêt suscité par la campagne de boycott d’Israël lors de nos premières étapes à Figeac, Toulouse et et Carcassonne.
Le tribunal de Perpignan a relaxé le 14 août Jeanne, Yamina et Bernard poursuivis en justice par le gouvernement français et les officines israéliennes pour avoir appelé a boycott des produits exportés par Israël.
Nous ne savons pas qui a réussi à filmer cette terrible scène, qui se déroule à Jaffa, où la police effectue un véritable raid pour expulser de sa maison une famille ayant la citoyenneté israélienne, mais étant d’origine palestinienne. Voilà comment la grande démocratie israélienne traite 20 % de sa population, qui a le malheur d’avoir vécu sur ces terres bien avant la création de l’Etat d’Israël, et que ce dernier n’a pas réussi à chasser en 1948. Apartheid est sans doute un euphémisme pour qualifier ce traitement ?
Expulsion des villageois palestiniens au sud d’Hébron pour permettre à l’armée israélienne de disposer d’une plus grande zone d’entrainement et « d’économiser ainsi du temps et de l’argent » (sic) !
Tirant toujours plus sur la corde, le gouvernement israélien a fait savoir, jeudi, qu’il n’était pas question pour lui de signer des accords avec l’Union européenne reconnaissant l’illégalité de l’occupation des territoires palestiniens et syriens conquis en juin 1967.