La « liberté » des prisonniers palestiniens échangés contre Shalit
Les détenus palestiniens libérés par Israël dans le cadre de «l’échange Shalit» font face à un terrible harcèlement. Nous en avions parlé. Voici de nouveaux témoignages.
Les détenus palestiniens libérés par Israël dans le cadre de «l’échange Shalit» font face à un terrible harcèlement. Nous en avions parlé. Voici de nouveaux témoignages.
Il y a actuellement 443 prisonniers politiques palestiniens résidents de la bande de Gaza qui sont enfermés dans des prisons israéliennes depuis 4 ans et privés de tout droit de visite et de toute communication avec l’extérieur par Israel, en totale violation du droit international, souligne l’association palestinienne Addameer.
Merci à Ziad Medoukh pour la beauté de ces images de résistants palestiniens accueillis hier à Gaza. Nous continuerons à lutter pour la libération de tous les prisonniers politiques et de tout le peuple palestinien. Palestine Vivra !
Salah Hamouri ne sera pas libéré aujourd’hui, date pourtant convenue après bientôt 7 ans de prison pour délit d’opinion. Le jeune franco-palestinien n’a commis aucun délit, mais il paye pour ses idées contre l’occupation et la colonisation. Il paye aussi le fait que le gouvernement français a choisi de soutenir cette occupation plutôt que ses victimes, même si elles ont la nationalité française. Nos dirigeants ont soutenu un soldat de l’armée d’occupation israélienne, dans laquelle ils autorisent tous les jours des Français à aller servir. Mais ils ont abandonné Salah, comme toutes les autres victimes de l’Etat criminel d’israël. Ils n’ont même pas pris de sanctions contre Israel, qui a blessé il y a quelques jours le consul adjoint de la France à Gaza, ainsi que sa fille et sa femme. Alors, pourquoi s’attendre à ce qu’ils défendent Salah ?
Nous reproduisons ci-dessous l’article de Al-Jazeera publié par le site info-palestine.net.
Ahmad Hussam al-Moty, 9 ans, Abdul Rahman al-Moty, 12 ans et Mutaz Asakreh, 13 ans ont été enlevés par l’armée israéliennen dans leur village de Al-Sakira près de Béthléem et conduits vers une destination inconnue rapporte l’agence de presse Maan.
Le Mouvement Jeunes Communistes appelle à un rassemblement ce vendredi 28 octobre à 18h30 devant le quai d’Orsay pour réclamer du gouvernement français qu’il s’occupe de l’otage franco-palestinien Salah Hamouri, menacé de ne pas sortir de prison le 28 novembre prochain, à la date qui lui a été fixée il y a 7 ans par le tribunal militaire israélien et illégal qui l’a condamné pour avoir eu des « mauvaises pensées » en passant devant le domicile d’un rabbin d’extrême-droite.
Nous remercions le site info-palestine et tous ceux qui ont participé au recueil d’interviews de prisonniers palestiniens ou de leurs proches, dont la situation, le courage et la tragédie n’ont pas eu l’oreille de nos médias de « révérence ».
Ci-dessous l’histoire de Najiyya, contée par Shahd Abusalama, à Gaza.
Nous en publierons d’autres, parce qu’il est important de mettre un visage, des noms, des mots sur les familles palestiniennes persécutées par Israël.
Les visites d’avocats et de médecins indépendants aux prisonniers palestiniens sont interdites, certains prisonniers sont transférés pour essayer de casser la mobilisation, mais la solidarité grandit dans le monde entier.
« Le jeune franco-palestinien Salah Hamouri, détenu en Israël depuis le 13 mars 2005, sera supposé avoir purgé la peine à laquelle il a été condamné, le 28 novembre 2011. Cependant, les autorités pénitentiaires israéliennes ont décidé de le maintenir en rétention 140 jours supplémentaires, en application de la loi dite « Shalit ». Je sollicite de votre haute autorité toutes interventions pour garantir la libération de notre compatriote au 28 novembre 2011. »