1979 : Auschwitz, la parole et la mémoire prohibées
L’élection, le 19 juillet 1979, en la personne de Simone Veil, d’une rescapée du génocide nazi à la prestigieuse présidence du Parlement européen a désagréablement surpris une partie du personnel politique, dont certains parmi les plus âgés, comme le ministre Maurice Papon par exemple, s’étaient compromis durant la guerre, et auraient préféré qu’on « ne remue pas le passé ».