« LA NATION ET LA MORT », par Idith ZERTAL
Dominique Vidal salue à juste titre, dans le Monde Diplomatique, la parution du livre d’Idith Zertal, « La Nation et la Mort » (Editions La Découverte) en le présentant comme « engagé et nuancé » et en faisant au passage un coup de pied de l’âne à Norman Finkelstein, auteur de « L’industrie de l’Holocauste », dont il écrit : « on est loin des simplifications d’un Norman Finkelstein ».
Pourtant, Edith Zertal vient au contraire illustrer, avec davantage d’exemples et d’arguments, les propos de Norman Finkielstein sur l’instrumentalisation de la Shoah. Là où le pamphlétaire américain mettait principalement en accusation le comportement du lobby juif américain, l’historienne israélienne vise l’Etat d’Israël et ne mâche pas ses mots pour dénoncer la manière dont « Auschwitz est régulièrement évoqué et invoqué chaque fois que l’Etat d’Israël se trouve confronté à un problème politique ».