« Laissez vivre nos enfants », par Nurit Peled
L’assassinat par un « garde-frontière » israélien de la petite palestinienne Abir Aramin, 9 ans, à la sortie de son école, dans le village d’Anata (école que le Mur coupe en deux, d’un côté l’école, de l’autre côté la cour de récréation) n’a guère fait couler d’encre. Il n’a pas empêché au même moment la tenue d’un gala en l’honneur de ces « garde-frontières » à Paris (Bataclan) avec la bénédiction et la protection du gouvernement français qui a envoyé plusieurs centaines de CRS pour permettre l’apologie de crimes de guerre. Le sort de la petite Abir, et la douleur de sa famille, ne comptent pas, comme le souligne Nurit Peled*, israélienne connue pour ses dénonciations régulières de la politique criminelle de l’Etat israélien.