Malgré la libération récente de 23 mineurs dans le cadre du cessez-le-feu, Israël détient toujours plus de 300 enfants palestiniens emprisonnés et maltraités.
Ainsi, Israël n’a toujours pas relâché Ahmad Manasra, emprisonné en Israël depuis l’âge de 12 ans, torturé, et souffrant de ce fait de problèmes de santé mentale.
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Israël détient 3376 otages Palestiniens détenus sans inculpation. Parmi eux, plus de 300 sont des enfants.
Chaque année plus de 500 enfants sont envoyés en prison, souvent sans inculpation ni procès.
Depuis 2016 les enfants palestiniens peuvent être jugés et emprisonnés dès l’âge de 12 ans, en cas de « crime grave ». L’accusation la plus courante pour enfermer et détenir les enfants palestiniens: “jet de pierre”, passible de 20 ans de prison.
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Depuis le 7 octobre 2023 les arrestations et les mauvais traitements se sont intensifiés.
Au total environ 10 000 enfants palestiniens ont été détenus par Israël ces 20 dernières années.
Pour résumer, Israël détient 10400 Palestiniens de manière parfaitement illégale
Une loi israélienne permet la détention arbitraire indéfinie de Palestiniens de Gaza sans procès ni inculpation, légalisant la détention au secret et les disparitions forcées.
ET ceux qui sont jugés, le sont par des tribunaux militaires (contrairement aux colons vivant au même endroit) qui condannent de manière expéditive les Palestiniens dans plus de 95 % des cas, et les obligent à « plaider coupables », s’ils ne veulent pas que la durée de leur peine soit doublée.
La torture est légalisée en Israël depuis 1999. Pour des raisons de « sécurité » les « pressions physiques modérées » sont autorisées sur tous les prisonniers.
« COMBATTANTS ILLÉGAUX »
Quelque 2000 Palestiniens, mais on ne connait pas leur nombre précis ni leurs noms sont considérés par Israël comme des « combattants illégaux ».
C’est le cas des Gazaouis, qui en l’absence de toute preuve, qu’ils soient médecin, journaliste, secouristes ou patients, sont enlevés par l’armée
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Amnesty International a recueilli des informations sur 27 personnes palestiniennes, dont 5 femmes, 21 hommes et un garçon de 14 ans, qui, au titre de cette loi, ont été maintenues en détention sans pouvoir contacter leurs avocats ou leur famille pendant des mois.
Toutes les personnes avec qui Amnesty International s’est entretenue ont déclaré que, pendant leur détention au secret, qui dans certains cas s’apparente à une disparition forcée, l’armée, les services de renseignement et la police les avaient soumises à des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants.
La Loi sur l’incarcération des combattants illégaux donne à l’armée israélienne de vastes pouvoirs lui permettant de placer en détention pour des périodes indéfiniment renouvelables toute personne de Gaza qu’elle soupçonne d’avoir participé à des hostilités contre Israël ou de représenter une menace pour la sécurité de l’État, sans devoir produire de preuves appuyant ces allégations.
« Nos recherches révèlent que les autorités israéliennes utilisent la Loi sur l’incarcération des combattants illégaux pour arrêter arbitrairement des civils palestiniens de Gaza et les plonger dans une sorte de trou noir pendant des périodes prolongées, sans produire la moindre preuve que ces personnes constituent une menace pour la sécurité et en l’absence de toute procédure régulière. », déclare Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
LIBÉREZ TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS !
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CAPJPO-Europalestine