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Une autre forme de torture israélienne : le cas de Naël Barghouti

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Israël recourt également à des formes de torture sophistiquées. Ainsi, l’épouse du détenu Nael Al-Barghouthi, le plus vieux prisonnier politique au monde, a l’interdiction de se rendre en Égypte pour accueillir son mari, qui été libéré cela nuit dernière après 44 ans de prison !

LE PLUS ANCIEN PRISONNIER POLITIQUE AU MONDE

Né le 23 octobre 1957 dans le village de Kobar, au nord de Ramallah, Nael Barghouti n’avait que 20 ans lorsque les forces israéliennes l’ont arrêté en 1978, pour avoir tué un soldat israélien. Il a été condamné à la prison à vie + 18 ans.

En 2011, il a finalement été libéré dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers « Wafaa Al-Ahrar ». Il a épousé l’ancienne prisonnière Iman Nafi’ et a commencé à reconstruire sa vie.

Mais en 2014, les forces israéliennes l’ont de nouveau arrêté, ainsi que des dizaines d’autres Palestiniens libérés dans le cadre de l’échange. Les autorités ont invoqué un « dossier secret » pour rétablir sa peine initiale de prison à vie, malgré ses années d’emprisonnement.

Naël Barghouti est un symbole de la résilience palestinienne. Son histoire reflète les luttes de milliers de prisonniers qui restent derrière les barreaux et dont la famille a également subi les conséquences de l’occupation.

En 2018, les forces israéliennes tuent son neveu, Saliḥ Barghouti. Son frère, Asim, a été arrêté peu après. Leur maison a été démolie dans le cadre des politiques de punition collective d’Israël. Sa sœur, Hanan, a été arrêtée en 2023 et placée en détention « administrative » sans inculpation.

Malgré tout cela, Nael Barghouti est toujours resté déterminé. Israël n’a jamais pu le briser. Il est connu pour sa profonde connaissance de l’histoire palestinienne, son amour des livres et sa capacité à inspirer et aider les jeunes détenus.

Si sa libération est un moment de joie, l’exil forcé jette une ombre.

Et surtout, le problème de l’occupation n’est pas réglé. Israël continue à voler des terres et à emprisonner des milliers de Palestiniens. Et même ceux qui ne sont pas derrière des barreaux ne sont pas libres, à commencer pas les plus de 2 millions de femmes, d’hommes et d’enfants palestiniens qui vivent depuis 17 ans sous blocus à Gaza.

Aujourd’hui, il est clair que Netanyahou et les fascistes qui l’entourent ont envie de poursuivre leur génocide à Gaza. Et on se demande avec effroi ce qu’il va se passer une fois que tous les captifs israéliens auront été libérés.

CAPJPO-Europalestine

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