Le pape François avait dénoncé à plusieurs reprises la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, qualifiant la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne de « très grave et honteuse ».
Après un nouveau massacre israélien à Jabalia, le Pape François avait rendu publique sa condamnation de ces massacres. « Ce qui se passe à Gaza n’est pas la guerre, c’est de la cruauté. Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur. L’arrogance de l’envahisseur l’emporte sur le dialogue ».
« Nous ne pouvons en aucun cas accepter les bombardements de civils », « Nous ne pouvons pas accepter que des enfants meurent de froid parce que des hôpitaux ont été détruits ou que le réseau énergétique d’un pays a été touché », avait-il déclaré.
Des paroles, qui n’ont malheureusement eu que très peu de retentissement dans les milieux ecclésiastiques…
A Noël dernier, le pape avait dévoilé la crèche du Vatican, soulignant le lien de la Sainte Famille avec Bethléem occupée. A cette occasion, la figure de l’enfant Jésus était drapée dans un keffieh noir et blanc, symbole traditionnel de l’identité et de la résistance palestiniennes.

Le pape François téléphonait régulièrement à l’église de la Sainte-Famille à Gaza, s’entretenant avec les pères Yusuf Asad et Gabriel Romanelli, s’informant de leur situation dans le contexte du génocide israélien en cours dans la bande de Gaza.
La veille de sa mort, il appelait à nouveau à un cessez-le-feu à Gaza et à l’accès de l’aide humanitaire dans son message de Pâques.
CAPJPO-Europalestine