Peu après avoir officiellement présenté ses lettres de créance à Jérusalem occupée, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a admis qu’Israël utilisait la famine imposée aux Gazaouis comme une arme et une méthode de punition collective.
Huckabee a déclaré : « Un responsable de l’OMS m’a demandé de faire pression sur Israël pour qu’il autorise l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza pour la population civile. Je voudrais appeler à ce que des pressions soient exercées sur le véritable responsable : le Hamas. »
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a pour sa part : « Il faut dire la vérité : le retour des otages n’est pas le plus important. pour le gouvernement »
Lors d’une interview accordée à la radio Galey Israel, il a ajouté que le « problème de Gaza » devait être résolu, évoquant une « opportunité formidable ». Il estime qu’il n’y a plus d’obstacles à la mise en œuvre d’une politique israélienne intransigeante à Gaza après la fin du mandat de l’ancien président américain Joe Biden à la Maison Blanche et la disparition politique de rivaux, comme l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne Herzi Halevi.
CAPJPO-Europalestine
