Parce que l’affaire avait fait quelque bruit, y compris dans les merdias occidentaux, l’armée israélienne a livré il y a quelques jours sa « dernière » version concernant la mort, dans la nuit du 23 au 24 mars, de 15 secouristes palestiniens à Rafah (sud de la bande de Gaza).

Documents irréfutables à l’appui, le Croissant-Rouge Palestinien et l’ONU avaient démontré, dans les jours suivant la découverte des dépouilles de leurs collègues, qu’Israël avait perpétré de sang-froid un massacre de ces travailleurs humanitaires.
Ses mensonges successifs (« un affrontement avec le Hamas », « impossibilité de reconnaître une ambulance ou un camion de pompiers », etc.) ayant été un par un confondus, l’armée génocidaire a présenté en début de semaine un nouveau narratif : « oui des fautes ont été commises », « oui, des innocents ont malheureusement perdu la vie », mais « non, il n’y a pas lieu d’engager des poursuites contre quiconque, » Tsahal restant comme chacun sait l’armée la plus morale du monde.
Sauf que le journaliste Yaniv Kubovitch, du quotidien Haaretz, qui a manifestement bénéficié de fuites au sein de la « grande muette », révèle mercredi, citant une nouvelle enquête interne, que c’était encore bien pire que tout ce qui avait été dit : les soldats ont mitraillé pendant plus de 2 minutes les secouristes désarmés dont ils voyaient clairement qu’ils ne présentaient aucun danger, certaines des victimes étant fusillées à bout portant !

CAPJPO-EuroPalestine