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Concert du génocidaire : malaise sur les sites sionistes en France

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L’annonce des concerts que doit donner le chanteur israélien Eyal Golan les 19 et 20 mai à Paris suscite un véritable malaise en France, y compris dans une série de médias parmi les plus alignés sur l’État génocidaire israélien.

Eyal Golan, 54 ans, est quelqu’un qui a publiquement appelé à l’extermination de la population palestinienne de Gaza, et qui, joignant le geste à la parole, n’hésite pas à dédicacer les bombes lancées sur le territoire martyr, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous :

Du coup, à RadioJ, une antenne pas spécialement connue pour son opposition à Netanyahou et sa bande de tueurs, on s’interroge sur la présence du bonhomme dans la capitale.

C’est aussi le cas d’IsraelValley, le site officiel de la Chambre de Commerce France Israël, qui relaie le communiqué de La France Insoumise (LFI) demandant l’interdiction du concert, et pointe le caractère pour le moins « controversé » des soirées de Golan au Palais des Sports (Dôme de Paris) :

« Le concert du chanteur israélien Eyal Golan, prévu le 20 mai 2025 au Dôme de Paris, déclenche une forte controverse.

Le concert du chanteur israélien Eyal Golan, prévu le 20 mai 2025 au Dôme de Paris, déclenche une forte controverse politique en France. La France insoumise (LFI), par l’intermédiaire de plusieurs de ses députés, réclame l’annulation de cet événement, invoquant des propos tenus par l’artiste après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Le groupe parlementaire a saisi le préfet pour exiger l’interdiction immédiate du spectacle.

« Au centre des critiques : des déclarations dans lesquelles Eyal Golan aurait appelé à « éliminer Gaza » et à « ne pas y laisser âme qui vive ». Des mots jugés extrêmement graves par ses détracteurs, qui y voient une incitation à la violence à l’encontre de la population palestinienne. Ces propos sont actuellement examinés par le procureur de l’État en Israël, dans le cadre d’une enquête pour incitation à la haine.

« Un artiste populaire, une image contestée
Figure incontournable de la musique méditerranéenne en Israël, Eyal Golan jouit d’une immense popularité dans son pays. Sa carrière, qui s’étend sur plus de trente ans, est marquée par une longue série de succès et de disques d’or. Son style mêle traditions orientales et pop contemporaine, séduisant un large public au-delà des clivages politiques. À Paris, les 4500 places du Dôme sont d’ailleurs déjà toutes réservées, témoignant de l’engouement autour de sa venue.

Cependant, son soutien déclaré à des figures politiques controversées, comme le ministre israélien Itamar Ben Gvir, et ses propos virulents tenus après les événements du 7 octobre ont terni son image en Europe. Ces éléments ont suffi à déclencher une levée de boucliers dans certains milieux politiques français.

« Une mobilisation politique en cours
La France insoumise, alliée au Nouveau Front Populaire, considère que ce concert envoie un message politique inacceptable. Pour ces élus, accueillir un artiste accusé d’avoir tenu des propos appelant à l’extermination d’un peuple revient à banaliser des discours de haine. Dans un communiqué diffusé publiquement, les parlementaires qualifient l’événement de « concert de la honte » et promettent de s’y opposer activement.

« Le député Thomas Portes a été l’un des plus virulents dans cette dénonciation. Très actif sur les réseaux sociaux, il a relayé l’appel à l’interdiction du concert tout en appelant à une mobilisation citoyenne pour empêcher sa tenue. Le parallèle a été fait avec d’autres polémiques récentes concernant la diplomatie israélienne, notamment la visite contestée de Benjamin Netanyahou en France.

« Un climat tendu autour des artistes israéliens
Le cas Golan n’est pas isolé. Depuis plusieurs mois, le conflit israélo-palestinien provoque une onde de choc jusque dans le monde culturel. Des artistes israéliens ont vu leurs tournées européennes perturbées, voire annulées, en raison de prises de position jugées offensantes ou clivantes.

« Cette nouvelle affaire s’inscrit dans un climat où les expressions publiques des artistes sur les sujets géopolitiques sont scrutées avec attention. Pour certains observateurs, cela pose la question plus large de la liberté d’expression artistique face à la responsabilité morale et politique dans un contexte de guerre.

« Une décision attendue
À ce jour, aucune interdiction officielle n’a été prononcée. Le préfet de police de Paris, sollicité par LFI, n’a pas encore communiqué sa position. D’un côté, la liberté de création et d’expression reste un principe fondamental. De l’autre, les déclarations controversées d’Eyal Golan alimentent les tensions, et les appels à la mobilisation pourraient créer des troubles à l’ordre public le jour du concert.

« Dans ce contexte délicat, les autorités devront trancher entre la préservation des libertés culturelles et la prévention des débordements. La tenue ou non du concert d’Eyal Golan à Paris s’annonce ainsi comme un test révélateur du climat politique et social autour du conflit israélo-palestinien sur le sol français.« 

Communiqué de presse du groupe LFI-NFP

Le 20 mai prochain, Eyal Golan doit se produire sur la scène du Dôme de Paris. Au lendemain du 7 octobre, ce chanteur israélien avait pourtant appelé à l’extermination du peuple palestinien, déclarant sur une chaîne publique qu’il fallait « éliminer Gaza » et « ne pas y laisser âme qui vive ». Il avait réitéré ces propos une semaine plus tard, avant de recevoir le soutien du ministre d’extrême droite Ben Gvir. Ce concert, qui doit réunir plus de 4500 personnes, constitue ainsi un véritable porte-voix pour les soutiens du genocide. 

Après qu’Emmanuel Macron a refusé d’appliquer le mandat d’arrêt international à l’encontre du génocidaire Netanyahou et que celui-ci survolait tranquillement la France il y a quelques jours en violation flagrante de la condamnation de la CPI, la France ne peut tolérer cet énième affront à l’encontre des milliers de victimes gazaouis et de leurs proches. 

Nous demandons au préfet l’interdiction immédiate de cet événement. 

Nous appelons à une large mobilisation pour empêcher que cet événement se tienne. Personne ne peut venir chanter à Paris les louanges du genocide du peuple palestinien ».

Enfin, c’est dès le début de l’année que le site JFORUM a dénoncé les accusations de prédation sexuelle portées contre Eyal Golan, et qui ont conduit à l’annulation de certaines de ses performances en Israël. À lire, ci-dessous :

Eyal Golan dans la tourmente

L’annulation de la performance d’Eyal Golan : une réaction face à de nouvelles accusations d’abus sexuels

Le Festival des femmes d’Eilat, événement célébrant l’émancipation et la force des femmes, a annulé la performance prévue du chanteur israélien Eyal Golan suite à une vague de critiques et de nouvelles allégations d’abus sexuels. La direction du festival a annoncé cette décision mardi, soulignant qu’elle visait à soutenir les valeurs de respect et de solidarité envers les victimes.

Le Festival des femmes d’Eilat, événement célébrant l’émancipation et la force des femmes, a annulé la performance prévue du chanteur israélien Eyal Golan suite à une vague de critiques et de nouvelles allégations d’abus sexuels. La direction du festival a annoncé cette décision mardi, soulignant qu’elle visait à soutenir les valeurs de respect et de solidarité envers les victimes.

Des antécédents controversés
Eyal Golan est depuis longtemps au centre de polémiques en raison des accusations portées contre lui et son entourage. Ces allégations remontent à l’affaire dite « Social Game », où Daniel Biton, son père, avait été reconnu coupable en 2015 de relations sexuelles rémunérées avec des mineures. Bien que Golan ait été interrogé pour suspicion de rapports sexuels illicites et d’incitation de mineurs à consommer de la drogue, les charges contre lui ont été abandonnées en 2023 faute de preuves suffisantes. Toutefois, ces polémiques ont terni son image publique.

Témoignages accablants
L’annulation de la performance de Golan a été précipitée par la diffusion récente de témoignages de victimes présumées sur la chaîne KAN 11. Parmi elles, Taisia Zamolowski, aujourd’hui âgée de 29 ans, a partagé des détails troublants sur les abus qu’elle dit avoir subis étant mineure. Selon elle, Daniel Biton aurait exploité l’admiration qu’elle portait à son fils pour la manipuler et l’entraîner dans des situations abusives. Elle a également accusé Golan et d’autres personnalités du milieu de la musique d’avoir participé à des agressions sexuelles lors d’événements privés.

Une réponse publique partagée
Face à ces révélations, plusieurs artistes prévus au festival, tels que Michal Tsafir et Yana Darom, ont décidé d’annuler leur participation en signe de solidarité avec les victimes. Sarit Productions, organisateur de l’événement, a publié un communiqué rappelant son engagement à soutenir les femmes dans leur lutte pour leurs droits et leur dignité.

La voix des associations féministes
Hagit Pe’er, présidente du Mouvement des femmes d’Israël (Naamat), a proposé que le festival invite Taisia Zamolowski à témoigner sur scène pour souligner le courage des victimes et réaffirmer l’importance de leur voix. Tal Hochman, présidente du Lobby des femmes, a quant à elle salué l’annulation de la performance comme un message clair affirmant qu’il existe des conséquences publiques pour ceux impliqués dans de telles affaires.

La réaction de Golan
Dans une tentative de défense, Golan a publié sur Instagram une déclaration affirmant qu’il était inconscient des agissements de son père et des autres parties impliquées, tout en précisant avoir coupé les liens avec eux depuis ces incidents. Peu après, il a rendu son compte privé, renforçant le sentiment de malaise parmi le public.

Un tournant nécessaire
L’annulation de la performance d’Eyal Golan est perçue comme une victoire symbolique pour les associations de défense des droits des femmes et un signal fort adressé à l’industrie musicale israélienne. Elle marque une volonté collective de ne plus tolérer la glorification de personnalités entachées par des scandales d’abus sexuels. Ce geste rappelle à la société israélienne l’importance de soutenir les victimes et de promouvoir des valeurs d’égalité et de respect.

Jforum.fr

CAPJPO-EuroPalestine

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