Qu’y a-t-il encore à détruire dans la bande de Gaza depuis 21 mois de bombardements incessants sur les écoles, les hôpitaux, les mosquées, les cimetières ?
Les fascistes israéliens n’en n’ont pourtant pas fini de détruire et de tuer.
Quelques images de ces dernières 24 H :
Selon des sources locales, le dernier bombardement israélien sur Jabalia a rasé au moins 15 bâtiments.
Un soldat a révélé au quotidien israélien Haaretz que tout entrepreneur privé à travaillant à Gaza avec du matériel de génie civil reçoit 5 000 shekels [environ 1 500 dollars] pour chaque maison démolie. Alors à ce tarif, cela vaut le coup de tuer les Palestiniens qui se trouvent sur place, a expliqué le soldat.
Au milieu des bombardements incessant, Israël a émis de nouveaux ordres de déplacement dans plusieurs zones du nord de Gaza
Le tout au milieu d’une famine croissante
Enas Hamdan, responsable du bureau des médias de l’UNRWA, affirme que 5 000 enfants à Gaza souffrent de malnutrition sévère en raison du manque d’aide.
Les enfants de Gaza sont pris au piège d’un cauchemar humanitaire grandissant. Coupés de la nourriture et de l’aide nécessaires à cause d’un siège israélien étouffant, beaucoup souffrent désormais de faim et de malnutrition graves. Avec une silhouette clairsemée et des yeux fatigués, ils endurent chaque jour en espérant un repas qui n’arrivera peut-être pas.
Mohammad Abu Salmia, directeur du complexe médical Al-Shifa à Gaza, a déclaré que les enfants ne peuvent pas grandir correctement en raison de graves pénuries alimentaires. « Nous avons enregistré la propagation d’épidémies difficiles à combattre chez les enfants en raison de la malnutrition », a-t-il ajouté.
Des Palestiniens, dont des enfants, tentent d’obtenir de petites quantités de nourriture auprès d’une cantine caritative de la ville de Gaza, seulement s’ils ont de la chance, malgré le blocus israélien délibéré des produits de première nécessité.
Jodi El-Mari, bébé âgé palestinien de trois mois, a perdu la vie en raison de la malnutrition et du manque de médicaments à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza. Il sont maintenant très nombreux dans ce cas.
Mais désormais, ils n’y a pas que les nouveaux-nés qui sont touchés par la famine :
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