BDS : la Norvège prend les désinvestissements au sérieux
Le Fonds d’État de la Norvège, qui gère les quelque 2.000 milliards de dollars de revenus de sa production pétrolière, multiplie les annonces de désinvestissement d’entreprises israéliennes, toutes coupables de participer, directement ou indirectement, au génocide du peuple palestinien.

Lundi, le Fonds a annoncé qu’il se défaisait de ses participations dans cinq banques israéliennes, ainsi que dans la firme américaine Caterpillar, cette entreprise qui fabrique pour Isra ël les redoutables bulddozers blindés D9 qui rasent la bande de Gaza, écrasent les corps des Palestiniens et déracinent leurs oliviers centenaires. À fin juillet, les actifs du Fonds Souverain norvégien dans ces banques israéliennes totalisaient quelque 661 millions de dollars;

Il s’agit là d’un total substantiel, qui fait suite à une annonce du 18 août dernier citant le désinvestissement dans 17 autres firmes, dont la compagnie aérienne El Al, la chaîne de supermarchés Rami Levy, Delek Motors, le conglomérat Paz Group (immobilier colonial, énergie…) entre autres.
À fin 2024, le Fonds Norvégien détenait des intérêts (actions, obligations) dans 65 entreprises, pour une valorisation de 2 milliards de dollars environ. Nul doute que ce total est aujourd’hui nettement inférieur, grâce aux mesures de sanctions;
Nul doute non plus que l’attitude du gouvernement est influencée par l’immense vague d’indignation du peuple norvégien face au génocide du peuple palestinien par Israël.
Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, les citoyens de ce petit pays de 5 millions sont toujours plus nombreux à descendre dans les rues, du nord au sud, pour exiger qu’il soit rendu justice au peuple palestinien martyr.

CAPJPO-Europalestine