Malmenée tout l’été par les protestations des sympathisants du peuple palestinien martyr, l’équipe cycliste Israel Premier-Tech vient d’annoncer qu’elle renonçait à représenter l’État bourreau du peuple palestinien.

Il s’agit là d’un résultat notable de la campagne BDS de boycott contre le blanchiment du génocide, en attendant l’adoption d’autres sanctions dans le sport, notamment le football.
L’équipe cycliste professionnelle Israël Premier-Tech a déclaré lundi qu’elle allait changer de nom pour supprimer toute référence à Israël, et que son propriétaire, Sylvan Adams, se retirerait de toute participation active.
« La décision a été prise de renommer l’équipe, abandonnant ainsi son identité israélienne », a déclaré l’équipe dans un communiqué. Elle a décrit les derniers mois comme « une période extrêmement difficile », ce qui est un euphémisme vu son bannissement généralisé sur le circuit, après laquelle « les propriétaires et la direction de l’équipe ont reconnu la nécessité d’un changement ».
« Je ne peux pas, pour le moment, continuer à participer activement à une équipe qui ne porte plus le nom d’Israël. Par conséquent, je me retire et suspends toute implication active au sein de l’équipe. Je cesserai de la représenter et de parler en son nom », a promis le propriétaire, un milliardaire israélo-canadien.
L’histoire ne dit pas si Adams, sioniste indécrottable, continuera néanmoins de financer son écurie. Cette dernière est en fait déjà formée pour l’essentiel de coureurs qui ne sont pas eux-mêmes israéliens, mais canadiens, britanniques, allemands et autres.
On ne peut que se féliciter de cet épilogue, qui a aussi pour effet d’ôter une épine du pied de David Lappartient, le Président de l’Union Cycliste Internationale (UCI). L’homme pédalait dans la semoule depuis des semaines, multipliant les déclarations contradictoires sur le boycott.
CAPJPO-EuroPalestine