La spécialiste des risques de catastrophes, Elaine Donderer, alerte sur le fait que la crise à Gaza a pris des proportions bien plus importantes qu’une simple catastrophe locale, la qualifiant d’« effondrement écologique aux conséquences mondiales ».
Elle souligne que les 61 millions de tonnes de débris provenant des bâtiments détruits et les 25 tonnes de déchets médicaux non traités produits chaque mois ont généré un nuage de poussière toxique et une pollution grave.

Parallèlement, les eaux usées non traitées qui se déversent dans la Méditerranée et s’infiltrent dans les nappes phréatiques contaminent l’eau potable, constituant ainsi une grave menace pour la santé.
L’Évaluation conjointe WASH de Gaza – Cycle 3 (août 2025) alerte aussi sur le fait que 900 000 personnes vivent à proximité de déchets non collectés et 64 % des ménages signalent des infestations de poux et d’acariens.
Cette crise résulte de l’effondrement des infrastructures et du maintien par Israël des restrictions sur les équipements essentiels, en violation des termes du cessez-le-feu.
Avec seulement 45 conteneurs à déchets autorisés à entrer et la plupart des camions de collecte immobilisés faute de pièces détachées, les déchets non collectés sont déversés dangereusement près des zones résidentielles, menaçant la santé publique.
CAPJPO-Europalestine


