13 mars – Le conseil municipal de New York vient d’adopter une déclaration qui s’oppose à une intervention militaire contre Bagdad sauf en dernier recours.
Le texte a été adopté par 31 voix contre 17 mercredi soir après des mois de débats pour savoir si New York devait prendre ou non position. Cette déclaration, qui ne possède qu’une valeur symbolique, ne soutient la guerre qu’en cas d’échec de toutes « les autres options pour obtenir le respect des résolutions des Nations unies demandant l’élimination des armes de destruction massive et les moyens de leur développement ».
Le mois dernier, entre 100.000 et 350.000 personnes avaient participé à une manifestation contre la guerre près du siège des Nations unies à New York. De récents sondages montrent que 75% des habitants de New York sont opposés à une guerre sans le soutien de l’ONU.
Depuis septembre, plusieurs villes américaines ont approuvé des résolutions anti-guerre, dont Los Angeles, Chicago ou Portland.
« Notre ville plus que toute autre doit défendre le caractère précieux et sacré de la vie humaine », a déclaré le conseiller municipal démocrate Alan Gerson, dont la circonscription comprend le site du World Trade Center où 2.792 personnes ont péri le 11 septembre 2001 lorsque deux avions de ligne détournés ont percuté les tours jumelles.
New York rejoint ainsi les conseils municipaux des plus grandes métropoles américaines, dont Los Angeles, Chicago, Philadelphie, qui se sont déjà prononcés contre les plans guerriers du gouvernement.
