4 avril – L’Union Générale des Etudiants Tunisiens, section Paris 8 (Saint-Denis/Villetaneuse), nous a fait parvenir le communiqué suivant, suite à sa mise en cause relative à la tenue d’une exposition.
Communiqué de presse
En réponse à des accusations diffamatoires d’antisémitisme à l’encontre de l’Union générale des étudiants de Tunisie à Paris VIII.
En réponse à des accusations diffamatoires d’antisémitisme concernant l’Union générale des étudiants de Tunisie à Paris VIII, nous sommes indignés de cette accusation diffamatoire de la part de l’Union des étudiants juifs de France et de la part de la présidence de l’université de Paris VIII, qui a pris part a cette calomnie.
Nous tenons à apporter à votre connaissance et a celle de l’opinion publique certaines précisions, qui ont été passées sous silence.
-Tout d’abord, l’organisation de l’exposition qui s’est tenue dans les locaux de la faculté le 25, 26 et 27 mars 2003 s’est déroulée à l’initiative du comité de soutien de Palestine et non au nom de L’Union générale des étudiants de Tunisie contrairement a ce qui est affirmé dans plusieurs articles de presse, notamment Le monde, Libération, Le Parisien, Métro et bien d’autres pour ne citer qu’eux.
-Nous regrettons la récupération de cette exposition consacrée à la commémoration de la journée de la terre dont le thème n’aurait pas dû choqué certains. Nous tenons à rappeler que l’U.G.E.T a toujours soutenu les causes lui paraissant justes. De plus, le Comité de soutien de Palestine a déjà fait publier un communiqué en réponse aux accusations injustifiées, publiées dans les articles sus visés.
-L’U.G.E.T ne peut en aucun cas répondre des actes qui lui sont extérieurs. Par conséquent la polémique visant a discréditer la réputation de cette organisation connue et reconnue par tous pour ses engagements au sein de l’université et au-delà de ses murs ne peut que nous choquer.
-Nombreux sont ceux qui connaissent notre engagement quant à la lutte contre toute forme de discrimination, de racisme et d’antisémitisme depuis 1952 date de la fondation de cette organisation ici même en France. .
De ce fait, il nous paraît navrant que l’on soit injustement accusé d’antisémitisme, sachant que nous avons toujours entretenus des rapports cordiaux et amicaux avec nos collègues universitaires de quelque bord qu’ils soient. Notre objectif est de combattre l’obscurantisme d’où qu’il vienne. Nous sommes attachés aux valeurs républicaines ainsi qu’au respect des individus dans leurs différences.
Le traitement et le parti pris dans cette regrettable affaire alimente la haine entre les communautés. L’U.G.E.T. se réserve donc le droit de réponse par voix de presse et de poursuivre l’U.E.J.F. et la présidence de l’université de Paris VIII pour délit de diffamation et d’atteinte à la réputation dirigé contre l’organisation et ses responsables.
Pour toute information contactez la secrétaire générale de l’U.G.E.T Paris VIII au 06 98 21 67 94
PARIS, le 03 04-2003
PARIS, le 03-04- 2003
Lettre à Monsieur le Président de l’Université de Paris VIII
Monsieur le Président, suite à plusieurs articles publiés dans la presse, nous avons été choqués d’apprendre que la présidence a déposé une plainte à l’encontre de l’U.G.E.T de Paris VIII concernant l’exposition qui s’est déroulée les 25, 26 et 27 mars dans l’enceinte de l’université. Nous tenons à vous rappeler que vous avez assisté en personne à cette exposition et que vous avez encouragé cette initiative prise par le comité de soutien de Palestine. Par conséquent, il nous parait curieux d’apprendre par voix de presse, que la présidence a mis en cause l’U.G.E.T dans cette affaire alors que nous n’avons pas à répondre d’actes qui nous sont étrangers.
A l’appui des allégations de la présidence, nous vous invitons vivement à produire des preuves pour fonder le moyen que vous soulevez. Dans le cas contraire, nous exigeons un démenti car estimons être lésés par cette atteinte à notre réputation.
En effet, ces articles ont jeté le discrédit sur nos engagements au sein de la vie universitaire et au-delà.
A défaut d’une réponse de la présidence, nous serons contraints d’introduire une requête au pénal pour le délit de diffamation et atteinte à la réputation.
Dans l’attente de vous lire, veuillez croire Monsieur le Président, en l’expression de notre considération.
La secrétaire générale de l’U.G.E .T. Paris VIII
Madame Ben garrach Saida