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ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE : ISRAEL A JOUE UN ROLE MAJEUR DANS L’INTOX, RECONNAIT UN GENERAL ISRAELIEN

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4 décembre – Les services de renseignement israéliens ont participé de manière décisive, aux côtés et pour le compte des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, à la désinformation sur l’existence présumée d’armes de destruction massive (ADM) chez Saddam Hussein, a révélé jeudi un officier général israélien.


Toute l’agitation actuellement en cours sur les défaillances des services d’espionnage britannique et américain, à propos des introuvables ADM irakiennes, « oublie de mentionner qu’il y avait un troisième partenaire primordial dans l’opération d’évaluation de l’arsenal de Saddam Hussein, et de sa capacité à le déployer : ce troisième partenaire n’était autre qu’Israël », écrit le général de réserve Shlomo Brum, dans un rapport dont le quotidien Haaretz s’est procuré copie.

« Le renseignement israélien a pleinement contribué à la présentation, par les services britanniques et américains, des supposées capacités de l’Irak en matière d’armes non conventionnelles », ajoute-t-il, cité jeudi par le Haaretz dans son édition online.

Shlomo Brum estime encore que l’exagération des moyens irakiens a miné la confiance que peut avoir l’opinion publique israélienne dans les services de renseignement nationaux, et les dirigeants politiques du pays.

A l’approche du déclenchement de la guerre contre l’Irak par George Bush, début 2003, les autorités israéliennes avaient largement enchéri sur la « menace irakienne ». De nombreuses mesures avaient été adoptées (déploiement de missiles anti-missiles, exercices de défense passive, distribution de masques à gaz, etc.), alors même que certains militaires avouaient que le risque d’atteinte du territoire israélien par l’armée irakienne était nul.

Pour Shlomo Brum, cette intoxication du public, cohérente avec le fait que les services israéliens s’employaient parallèlement à nourrir l’argumentaire de George Bush, a non seulement coûté de l’argent, mais aussi contribué à détériorer encore plus l’image internationale d’Israël, et sa crédibilité.

Au bout du compte, « un ennemi potentiel pourrait bien en tirer la conclusion que si Israël s’est montré tellement craintif face à une menace aussi marginale, c’est qu’il a de bonnes raisons de l’être », commente le général.

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