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HISTOIRE DE REEQUILIBRER …

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21 février (dépêche AFP : INFO OU INTOX ?) – « Je n’oublierai jamais ma visite en France ». L’office de jeudi soir à la mosquée de Paris était la dernière étape de sa visite en France et, devant de nombreux musulmans, Yasser Arafat a prononcé ces mots en français.


Le président palestinien a décidé d’apprendre le français tant son enthousiasme est grand. Pendant ces quatre jours, il a trouvé « partout de l’amitié, de la chaleur, de la sympathie pour les problèmes de l’Etat palestinien », a-t-il assuré au micro, keffieh a damier sur la tête.

« Marhaban ! » (bienvenue!). Samira Benflis est ravie. D’habitude, cette brune de 41 ans vient là « pour écouter Boubakeur », le recteur de la mosquée, mais « aujourd’hui c’est vraiment pour Arafat, « par solidarité avec le peuple palestinien « . Ce qu’il dit lui importe peu, « c’est pour le geste ».

Yasser Arafat égrène en arabe les souffrances du peuple de Palestine, tous « ces enfants tués », « de 3 ans, de 5 ans, leur mère avec », par des « terroristes » venus d’une « région où il n’y a pas de respect pour la vie », « où des dirigeants israéliens disent qu’il faut assassiner les nourrissons palestiniens parce qu’un jour ils seront des soldats ».

Samira Benflis a « l’impression qu’il y a quand même une avancée avec cette visite et que les relations franco-palestiniennes vont s’arranger ». Elle a « moyennement apprécié les piques de Chirac sur le mur (qu’érige Israël), comme quoi il ne serait pas conforme au droit international ».

Monté sur un banc, un homme immortalise cette visite du chef de l’Etat palestinien avec son caméscope. Il filme longtemps. Ca ne donnera pas grand chose mais peu importe, « c’est pour l’image ».

Une fillette assise avec les femmes sur les côtés – les hommes sont au centre du parterre – se tord le cou pour voir le spectacle.

Sous les grands lustres à la tribune, le grand mufti Bencheikh fait rire l’assistance, comme mardi soir déjà, lorsqu’il avait comparé la Palestine avec la Corrèze (« même superficie ») lors d’une soirée donnée pour Yasser Arafat.

Là, c’est à la vaisselle élyséenne qu’il s’en est pris: « Grâce à vous, M. le président, pour la première fois depuis la création de la République, tous les convives à l’Elysée ont mangé halal…même les musulmans! Et la vaisselle de Napoléon III n’en revenait pas ».

Tout sourire, Yasser Arafat a jugé sa visite en France « très fructueuse, très réussie ». Déjà riche d’un titre de docteur honoris causa décerné mardi par la Sorbonne, il a quitté la mosquée avec la médaille du Conseil Français des Communautés Musulmanes.

Pour Wafa Benzaken, 29 ans, venue avec sa mère, cette visite était « symbolique mais néanmoins très importante ». « Ce qui était un peu gênant, c’était ce déploiement des forces de l’ordre ». D’après elle, « la République a voulu montrer que les Arabes étaient en danger ».

ALORS, INFO OU INTOX ? REPONSE : comme on le lira ci-dessous, nous sommes bien en présence d’une dépêche diffusée par l’AFP, dont nous avons seulement changé quelques noms propres.

Katzav à la synagogue de la Victoire: « Je n’oublierai jamais ma visite »par Audrey KAUFFMANN PARIS, 19 fév (AFP) (c) 2004 AFP

« Je n’oublierai jamais ma visite en France ». L’office de jeudi soir à la synagogue de la Victoire était la dernière étape de sa visite en France et, devant de nombreux juifs, Moshé Katzav, a prononcé ces mots en français.

Le président israélien a décidé d’apprendre le français tant son enthousiasme est grand. Pendant ces quatre jours, il a trouvé « partout de l’amitié, de la chaleur, de la sympathie pour les problèmes de l’Etat d’Israël », a-t-il assuré au micro, kippa blanche et cravate bordeaux.

« Barouh Abba! » (bienvenue!). Patricia Bensabat est ravie. D’habitude, cette brune de 41 ans vient là « pour écouter Sitruk », le grand rabbin de France, mais « aujourd’hui c’est vraiment pour Katzav, « par solidarité avec le peuple d’Israël ». Ce qu’il dit lui importe peu, « c’est pour le geste ».

Moshé Katzav égrène en hébreu les souffrances du peuple d’Israël, tous « ces enfants tués », « de 3 ans, de 5 ans, leur mère avec », par des « terroristes » venus d’une « région où il n’y a pas de respect pour la vie », « où des dirigeants palestiniens disent qu’il faut assassiner les nourrissons juifs parce qu’un jour ils seront des soldats ».

Patricia Bensabat a « l’impression qu’il y a quand même une avancée avec cette visite et que les relations franco-israéliennes vont s’arranger ». Elle n’a « pas pas apprécié les piques de Chirac sur le mur (qu’érige Israël), comme quoi il serait pas conforme au droit international ».

Monté sur un banc, un homme immortalise cette visite du chef de l’Etat hébreu avec son caméscope. Il filme longtemps. Ca ne donnera pas grand chose mais peu importe, « c’est pour l’image ».

Une fillette assise avec les femmes sur les côtés – les hommes sont au centre du parterre – se tord le cou pour voir le spectacle.

Sous les grands lustres à la tribune, le grand rabbin Sitruk fait rire l’assistance, comme mardi soir déjà, lorsqu’il avait comparé Israël avec la Dordogne (« même superficie ») lors d’une soirée donnée pour Moshé Katzav.

Là, c’est à la vaisselle élyséenne qu’il s’en est pris: « Grâce à vous, M. le président, pour la première fois depuis la création de la République, tous les convives à l’Elysée ont mangé casher…même les juifs! Et la vaisselle de Napoléon III n’en revenait pas ».

Tout sourire, Moshé Katzav a jugé sa visite en France « très fructueuse, très réussie ». Déjà riche d’un titre de docteur honoris causa décerné mardi par la Sorbonne, il a quitté la synagogue avec la médaille du Consistoire de France.

Pour Ella Benzaken, 29 ans, venue avec sa mère, cette visite était « symbolique mais néanmoins très importante ». « Ce qui était un peu gênant, c’était ce déploiement des forces de l’ordre ». D’après elle, « la République a voulu montrer que les juifs étaient en danger ».

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