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LE TERRORISME D’ETAT ISRAELIEN A NOUVEAU A L’OEUVRE DANS LE CAMP DE REFUGIES D’AIDA

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28 février – jeunes arrêtés, maisons dynamitées, gaz lacrimogène dans les rues et la mosquée, AbdelFattah Abu Srour, directeur du centre culturel Alrowwad dans le camp de réfugiés d’Aïda rapporte les nouvelles violences commises hier par l’armée israélienne, et trouve encore la force de nous envoyer ses poèmes.


Ils sont venus pendant la nuit
Couverts par les couleurs sombres
Chuchotant leur haine à chaque coin
Des ruelles et des maisons au camp Aida

Ils sont venus à une heure du matin
Pensant que les yeux de la conscience sont endormis
Ils sont venus avec leur dernières armes et machines de guerre
Ils sont venus réveiller les émotions cachées

Ils sont venus comme chaque fois lorsqu’ils viennent
Démolir un refuge où chaque famille cache
son agonie, sa misère et son rêve de liberté
Son rêve d’une justice en éveil et le silence du silence

Ils sont venus comme seule une armée d’occupation sait venir
Se glissant comme les voleurs des royaumes perdus
Sans barrières, sans limite à la laideur de leur violence
Toute l’humanité semble handicapée devant eux

Que la justice ferme ses yeux, ainsi que les regards humains
Point de soucis pour l’environnement, pour les arbres déracinés et les terres volées et saccagées
Aucune loi ne s’applique, aucune résolution, aucun héritage n’est à l’abri de la destruction
Le faible ne mérite point de vivre, les victimes ont droit à l’abandon

L’occupant n’a point honte… n’a point de pudeur…

La maison de Abdelrahman Jundeyya, professeur d’école à Beit Jala, habitant du camp Aida, dont le fils (étudiant en deuxième année à l’Université de Bethléem) est en prison depuis environ un an, sans jugement, accusé d’appartenir au mouvement islamique Hamas, a été démolie. Les soldats de l’armée d’occupation Israélienne sont venus à une heure du matin, vendredi 27 février.
Les experts en explosifs ont dynamité la maison, composée de deux étages, et l’ont fait sauter à 4 H du matin, en appuyant sur un bouton. La fumée de la maison familiale détruite s’est mêlée aux larmes des parents, sœurs et frères, neveux et nièces du prisonnier qui ont été évacués dans la nuit de ce « beau et sombre matin palestinien ».

La maison détruite est juste à 15 mètres du centre Alrowwad…

En même temps, une autre maison, celle de Hassan Abu Sheira, qui a été tué après avoir tué 2 soldats israéliens l’année dernière a été démolie, dans le camp voisinant du Beit Jibrin.

Après la prière de Vendredi, les soldats d’occupation israélienne étaient présents autour du camp. Ils ont inondé les rues du camp et la mosquée de gaz lacrymogène. Si tu ne pleures pas à cause de la violence pratiquée par les soldats israéliens, on te force à pleurer à coups de gaz lacrymogène…

Allons enseigner à nos enfants comment aimer l’occupant israélien, comment se prosterner devant sa démocratie, et comment écrire de beaux poèmes sur l’amour, la paix, la justice et les rêves des simples humains

Que vos jours soient plus beaux que nos jours et surtout que nos nuits…

« Le temps la-bas (en Palestine) ne transporte pas les enfants de l’enfance a la vieillesse mais, d’un bond, des leur premier choc avec l’ennemi, il en fait des hommes » Mahmoud Darwich

Abdelfattah Abu-Srour, PhD
Alrowwad Cultural and Theatre Training Centre
Aida Camp- Bethlehem – POBox 989 – Palestine
Tel : 057 446 420 / 052 401 325 Fax : 02-274 5341
email: alrowwad@p-ol.com or abosrour@yahoo.com
http://alrowwad.virtualactivism.net

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