Nous avons eu l’agréable surprise d’être sollicités par une journaliste de FR2 qui souhaitait faire un reportage sur notre liste « Euro-Palestine », dans le cadre d’une émission sur « les petites listes indépendantes ». Mais nous avons sérieusement déchantés ce matin quand la journaliste et les deux techniciens sont venus sur le marché de Bastille pour nous filmer. Voici la lettre que nous avons adressée à leur responsable à FR2.
Olivia Zémor
Candidate sur la liste Euro-Palestine
23, rue du Départ. 74014 Paris
Paris le 20 mai 2004
A l’attention de M. Jean-Baptiste PREDALI
Chef du service Politique de FR2
Cher Monsieur,
Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je vous confirme par écrit les incidents très graves qui se sont produits pendant le déroulement du reportage qu’était censé faire une équipe de FR2 sur notre liste Euro-Palestine, qui se présente en Ile de France aux élections européennes du 13 juin 2004.
Melle Pauline Revenaz, journaliste à FR2, m’ayant contacté, pour faire un reportage sur notre campagne électorale, je lui ai proposé de venir nous filmer sur le marché de Bastille-Richard Lenoir le jeudi 20 mai 2004.
Ce jeudi matin, elle est venue accompagnée d’un caméraman et d’un preneur de son, qui ont manifesté leur hostilité à nos candidats sur le champ. Après quelques questions posées à notre tête de liste, le Pr. Christophe Oberlin, le cameraman et le preneur de son l’ont pris à partie en attaquant de manière agressive, et devant les passants, notre liste.
Bien pire, le cameraman s’est ensuite permis, alors qu’il me filmait et que j’étais en train de dialoguer avec deux passants, de m’interrompre et de m’invectiver. S’immisçant dans notre conversation, alors qu’il était censé nous filmer, il s’est moqué de ce que j’expliquais, faisant des plaisanteries de mauvais goût (j’étais en train de montrer la diversité des origines des candidats sur notre liste et je me félicitais de la présence parmi eux, de juifs éloignés des positions d’un Finkielkraut).
De nombreuses personnes ont été témoins de cette scène et sont prêtes à confirmer la relation que je vous en fais.
Etant donné la gravité des faits, en totale contradiction avec la plus élémentaire notion de déontologie professionnelle, je vous serais reconnaissante de m’indiquer quelle suite vous comptez donner à cette affaire.
Dans l’attente, je vous prie de recevoir, cher Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Olivia Zémor