Une fillette palestinienne âgée de 10 ans a été grièvement blessée mardi à la tête par des tirs provenant d’une position israélienne alors qu’elle se trouvait dans sa classe à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a rapporté mardi l’AFP, citant des sources hospitalières.
Raghda Al-Assar, qui fréquente une école gérée par l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a été atteinte quand des soldats ont ouvert le feu en direction du camp de réfugiés de Khan Younès après qu’une roquette artisanale eut été tirée sur la colonie Neve Dekalim, a indiqué l’Unrwa dans un communiqué.
C’est la troisième fois en 18 mois qu’un élève palestinien est blessé par des tirs israéliens dans des écoles gérées par l’Unrwa dans la bande de Gaza, selon le communiqué.
Cité par le communiqué, le directeur général de l’Unrwa a affirmé que de tels incidents étaient « totalement inacceptables » et qu’il allait protester « dans les termes les plus fermes » auprès des autorités israéliennes.
Attaquer des civils et notamment des enfants est une pratique courante, et généralisée, de l’armée d’occupation israélienne. Ce terrorisme d’Etat a reçu lundi les encouragements appuyés d’une association de rabbins d’extrême-droite, conduite par le rabbin Haim Druckman, du Parti National Religieux (membre de la majorité prlementaire d’Ariel Sharon).
Ces rabbins, dont l’influence s’exerce notamment chez les colons, ont osé dire, force citations pseudo-religieuses à l’appui, qu’il était licite pour l’armée juive de tuer des civils palestiniens, car « les vies juives passent avant les leurs ».
Le rabbin Druckman dirige entre autres des yeshivas (écoles religieuses) spéciales, où l’on combine l’étude de la Torah avec le service dans les forces armées. Un Ben Laden juif, mais légal, en somme.
