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PLAN DE « DESENGAGEMENT » : ISRAEL HUMILIE LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX, QUI COURBERONT ENCORE L’ECHINE

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Le gouvernement israélien a publiquement fait savoir, mercredi, que le « plan de désengagement de la bande de Gaza » cher à Ariel Sharon n’était en réalité qu’une ruse, destinée à indéfiniment geler la question des territoires palestiniens occupés.


Le « plan de désengagement » de Gaza a toujours été une supercherie, et les tueries perpétrées à grande échelle ces 8 derniers jours l’illustrent de manière particulièrement sanglante.

Pourtant, l’ensemble des « grands pays », dont la France, ont eu depuis un an l’hypocrisie de faire semblant de croire à la réalité de ce plan, considérant qu’il s’agissait d’une démarche raisonnable de la part d’Ariel Sharon, « allant dans le bon sens » vers une solution plus globale du conflit.

Patatras ! Convaincu que son impunité est éternelle, le gouvernement israélien claironne à présent qu’il s’est agi depuis le début, c’est-à-dire depuis près d’un an maintenant (période pendant laquelle la population de colons juifs dans la bande de Gaza n’a même pas diminué, mais augmenté, passant de 7.500 à 8.000 personnes), d’une sinistre plaisanterie.

« Le plan de désengagement ? Pour nous, cela n’a jamais été autre chose qu’une opération visant à geler le processus de paix », déclare dans une interview à paraître dans Haaretz le principal conseiller politique de Sharon, Dov Weisglass.

« Et en gelant le processus de paix, nous empêchons l’avènement d’un Etat palestinien, et toutes discussions sur les réfugiés, les frontières et Jérusalem. Pratiquement, tout ce projet qu’on appelle l’Etat palestinien, avec ce que cela implique, a été rayé sine die de l’ordre du jour. Et nous avons reçu toutes les garanties et autorisations nécessaires : c’est-à-dire, la bénédiction du président et des deux chambres du parlement américain », ajoute-t-il.

« Le désengagement, c’est vraiment un flacon de chloroforme. Il nous apporte la dose de chloroforme suffisante pour qu’aucun processus politique ne soit engagé avec les Palestiniens », conclut cyniquement Weisglass.

Gageons cependant que cet aveu n’entraînera aucune réaction de la part de ceux qui ont cherché à nous vendre la salade de Sharon, dont le gouvernement français.

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