lE cinéma le Quartier Latin, 9 rue Champolion, dans le 5ème arrondissement de Paris projette cette semaine, jusqu’au 19 octobre, une série de films palestiniens à voir ou à revoir (prix : 6 euros). Profitons-en !
LE QUARTIER LATIN – 9 RUE CHAMPOLLION 75005 – PARIS
Tél./Fax. : 01.43.26.84.65. / Tél. bureau : 01.42.94.25.43. Fax : 01.42.94.17.05.
E.mail : cinema@colifilms.com
Paris Capitale du Cinéma Art & Essai
Du 13 au 19 octobre 2004
Intervention Divine
Réalisation : Elia Suleiman
(Fiction, 1 H 32, Palestine, 2002. Prix du Jury Festival de Cannes 2002)
Une histoire d’amour entre deux Palestiniens : un homme vivant à Jérusalem et une femme vivant à Ramallah. L’homme, E. S., évolue entre son père malade et cet amour, en s’efforçant de maintenir en vie l’un et l’autre. La liberté de mouvement de la femme s’arrête au poste de contrôle militaire israélien situé entre les deux villes… Trois générations traversent le film. Le cycle de la violence et de la contre violence d’une durée plus proche du siècle que du demi-siècle, crée un univers chaotique qui engendre une réalité « beckettienne » absurde.
Ford Transit – INÉDIT EN FRANCE
Réalisation : Hany Abu Assad (Fiction, 1 H 20, Palestine, 2002)
Le cinéaste installe sa caméra dans un petit autobus qui relie Jérusalem-Est et Ramallah. Le chauffeur, les passagers et plusieurs hommes politiques et intellectuels palestiniens parlent de sujets divers qui vont de l’actualité aux questions personnelles, avec en toile de fond le trajet périlleux entre les deux villes.
Le Mariage de Rana, un jour ordinaire à Jérusalem
Réalisation : Hany Abu Assad (Fiction, 1 H 27, Palestine, 2002)
Rana, une jeune femme palestinienne, s’enfuit à l’aube de la maison de son père. C’est le jour où elle doit aller avec lui en Egypte – mais elle veut rester à Jérusalem. Elle erre à travers Jérusalem Est et Ramallah, à la recherche de Khalil, son amoureux.
Noces en Galilée
Réalisation : Michel Khleifi
(1 H 55, Belgique, 1987. Festival du Film de Toronto 1987)
Un mariage palestinien traditionnel se trouve affecté quand un commandant militaire israélien demande, pour autoriser la fête, à y être invité.
Le cantique des pierres – INÉDIT EN FRANCE
Réalisation : Michel Khleifi (1 H 46, Palestine/Belgique, 1990)
L’amour de deux Palestiniens dans le contexte chaotique de l’Intifada, entre réalité et fiction, entre récit et documentaire, entre violence et poésie. L’histoire de deux Palestiniens qui tombent amoureux pendant les années 60.
La voie lactée
Réalisation : Ali Nassar (1 H 44, Israël, 1997)
Galilée, 1964 : Mabrouk est le fou du village. Il vit de mendicité et de fantasmes d’amour… On retrouve dans ce film la poésie arabe et le « background » commun à tous les habitants des Territoires occupés : mémoire d’exilés, occupation israélienne, village coupé de tout… Toutefois, cet « héritage historique » n’est pas l’objet apparent du film: Ali Nassar met principalement en scène des personnages qui sont drôles, orgueilleux, amoureux, vauriens, honnêtes ou naïfs… et qui vivent ensemble.
Atash – INÉDIT EN FRANCE
Réalisation : Tawfik Abu Wael (1H 50, Palestine, Israël, 2004)
Cela fait dix ans qu’Abu Shukri et sa famille habitent au fond d’une vallée, au milieu de nulle part, loin de leur village natal. Ils vivent en autarcie, fabriquant du charbon de bois issu des arbres qu’ils braconnent. Le père et le fils sont les seuls à avoir un contact avec le monde extérieur. Le père va vendre son charbon de bois au village, le fils, lui, s’échappe pour se rendre à l’école. La mère et ses deux filles travaillent sans relâche à la fumaison du bois.
Prix de la Critique Internationale – Cannes 2004
Prix du Meilleur Film – Jérusalem 2004 / Biennal du Cinéma Arabe 2004