Pendant que tous les regards sont tournés vers les conséquences désastreuses des tsunamis en Asie, le gouvernement israélien ne perd pas son temps. En guise de « désengagement » de la Bande de Gaza, l’armée assassine tous les jours dans ce secteur, éléctions ou pas. Riziq Ziad Musleh, 17 ans, a été tué le 30 décembre d’une balle dans le coeur, alors qu’il collait des affiches pour le candidat Mustafa Barghouti, et cela en l’absence du moindre incident.
L’armée israélienne, qui avait ajouté ces derniers jours à son palmarès le meurtre d’une dizaine de Palestiniens de la Bande de Gaza, dont celui d’un jeune trisomique et celui d’un caméraman de la chaine israélienne Channel 10 (après une altercation entre l’armée et ce journaliste, il est jugé dans un « état désespéré »), vient de tuer un étudiant de 17 ans qui collait des affiches électorales en faveur du candidat Mustafa Barghouti près de la ville de Rafah.
Le gouvernement israélien qui a fait semblant d’appeler de ses voeux les élections qui doivent se dérouler dans une semaine en Palestine, montre ainsi toute l’importance qu’il leur accorde, comme son sens aigü de la démocratie.
Rizik n’a eu d’autre tort que celui de coller des affiches électorales sur un mur près de chez lui dans le camp de réfugiés de Al-Sultan. Il en est mort. Mais cela ne semble pas bouleverser les « observateurs internationaux » appelés à la rescousse par les candidats palestiniens qui n’ont cessé d’être harcelés par les soldats israéliens dans la Bande de Gaza comme en Cisjordanie, depuis le début de cette campagne électorale qui se déroule en fait dans une vaste prison où tous les dés sont pipés dès le départ.
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