Répondant à linvitation de Jacques Chirac, les services dAriel Sharon ont indiqué, mercredi matin, que le Premier ministre israélien a lintention de venir à Paris « très probablement le 27 juillet ».
C’est pourquoi la mobilisation contre la venue en France de ce criminel de guerre est à lordre du jour, plus que jamais.
Toutes les associations, partis et organisations engagés dans la lutte pour une paix juste au Proche-Orient appellent désormais à la mobilisation, et à la grande manifestation du samedi 9 juillet à Paris (départ 15 heures, Place du Châtelet, en direction de lElysée).
Un nouvel appel, que nous reproduisons ci-dessous, vient dêtre lancé, et compte parmi ses signataires :
Les Alternatifs, Association de défense des droits de lHomme au Maroc (ASDHOM), Association France-Palestine-Solidarité (AFPS), Association des jumelages France-Palestine (AJFP), Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP), Les Casques bleus citoyens (LCBC), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des comités Palestine, Comité Paix Palestine-Israël (CPPI), Femmes en noir, Femmes solidaires, Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Mouvement contre le racisme et pour lamitié entre les peuples (MRAP), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Solidaires des Israéliens contre loccupation (SICO), Union générale des étudiants de Palestine (GUPS-France), Union juive française pour la paix (UJFP), les Verts.
Plusieurs dizaines dautres associations (voir sur ce même site) , dont CAPJPO EuroPalestine, ont déposé la semaine dernière à la Préfecture leur déclaration de manifestation pour le 9 juillet, notamment des groupes et comités de province qui organisent des départs collectifs vers la capitale (départ Place du Châtelet, en direction de lElysée).
Voici maintenant le texte du nouvel appel à manifester (et la liste des premiers signataires de cet appel)
Non à Sharon !
Non au mur !
Non à loccupation !
Le président de la République vient officiellement dinviter le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, en France, cet été.
Nos organisations, qui agissent pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien et pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, ne peuvent accepter sans réagir cette visite officielle.
Le gouvernement israélien tente de se réhabiliter en annonçant le retrait prochain des colons de la bande de Gaza qui, en réalité, maintiendra les Palestiniens dans une prison à ciel ouvert. De plus, il poursuit simultanément sa politique de colonisation et dannexion de la Cisjordanie et de Jérusalem.
Le mur, dont il accélère la construction, morcelle ces territoires palestiniens, confisque des terres et des points deau, détruit des habitations et des cultures, enferme des centaines de milliers de palestiniens dans des enclaves qui sont autant de bantoustans.
Dans le même temps, le gouvernement israélien ne cesse détendre les blocs de colonies. Il maintient en détention 8000 prisonniers politiques palestiniens, au mépris de la IV° Convention de Genève.
En conduisant cette politique, les dirigeants israéliens entendent priver le peuple palestinien de son droit à disposer dun Etat souverain, sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions des Nations unies.
Voilà tout juste un an, le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice de La Haye, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, a déclaré illégale la construction du mur, demandé son démantèlement et enjoint la communauté internationale à faire respecter par Israël le droit international humanitaire incorporé dans la Convention de Genève. LAssemblée générale des Nations unies – dont les 25 Etats membres de lUnion européenne – a adopté ces recommandations le 20 juillet 2004. Mais rien na, depuis, été entrepris pour contraindre le gouvernement Sharon à renoncer à sa politique dagression et de guerre. En France, des centaines de milliers de citoyens ont déjà signé une pétition condamnant le mur et exigeant des sanctions contre le gouvernement israélien.
Dans ces conditions, la visite officielle dAriel Sharon en France est un déni du droit international et du droit des peuples à déterminer librement leur destin. La venue de ce criminel de guerre, responsable entre autres des massacres de Sabra et Chatila, est une insulte aux victimes de loccupation et aux réfugiés. Elle est un mauvais coup porté à la perspective dun règlement juste du conflit et à laction des forces qui, en Israël, luttent contre la colonisation des territoires palestiniens.
Cest pour cette raison que nous appelons à manifester dans toute la France, le samedi 9 juillet, date anniversaire de larrêt de la Cour internationale de justice :
– pour le démantèlement total du mur dannexion de la Cisjordanie et de Jérusalem ;
– pour la fin de loccupation des territoires palestiniens ;
– pour la libération des prisonniers politiques détenus par Israël au mépris de la IV° Convention de Genève ;
– pour que les autorités françaises, et au-delà celles de lUnion européenne, exigent du gouvernement Sharon quil respecte les exigences de la Cour internationale de justice, et quelles sengagent à prendre des sanctions à son égard face à son refus persistant.
Les Alternatifs, Association de défense des droits de lHomme au Maroc (ASDHOM), Association France-Palestine-Solidarité (AFPS), Association des jumelages France-Palestine (AJFP), Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP), Les Casques bleus citoyens (LCBC), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des comités Palestine, Comité Paix Palestine-Israël (CPPI), Femmes en noir, Femmes solidaires, Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Mouvement contre le racisme et pour lamitié entre les peuples (MRAP), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Solidaires des Israéliens contre loccupation (SICO), Union générale des étudiants de Palestine (GUPS-France), Union juive française pour la paix (UJFP), les Verts.