Nous dédions à Philippe Douste-Blazy, fervent admirateur de la politique israélienne en général et du « mur de séparation » en particulier, cet article publié par Amos Gvirtz sur le site israélien Kibush. Il n’est pas long, il devrait pouvoir réussir à le lire.
« Ne dites pas : ‘nous ne savions pas’
Le village de Izbit al-Tabib se trouve à quelque 7 kilomètres à l’est de Qalandiya. Les habitants de ce village vivent une situation très particulière. Ce sont des réfugiés du village de Tabsur, à côté de Ra’anana. Ils ont installé leur village en un lieu acquis dès les années vingt du siècle dernier par un des villageois. Du fait qu’ils n’habitent pas dans un camp de réfugiés, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNRWA, ne les considère pas comme des réfugiés et elle ne leur fournit pas les services accordés aux réfugiés. Le village se trouve en ‘Territoire C’ et Israël ne le reconnaît pas : il n’est par conséquent pas possible d’y bâtir de manière légale.
A Izbit al-Tabib vivent environ 300 personnes dans 40 maisons. Une vingtaine de maisons ont reçu un ordre de destruction, dont un dispensaire et un jardin d’enfants en construction. L’armée israélienne a barré la sortie vers la route. Le village possède environ 500 dounams de terres. Actuellement, Israël construit la clôture de séparation sur les terres du village, à environ 7 kilomètres de la Ligne Verte, coupant le village d’à peu près 40% de ses terres. Les villageois ne sont pas autorisés à aller sur leurs terres qui sont au-delà de la clôture. La saison de la récolte commence… »
Amos Gvirtz
www.kibush.co.il/show_file.asp?num=16794
(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)
CAPJPO-EuroPalestine