L’AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre) appelle à la riposte, après l’exclusion pour deux ans prononcée par la direction de l’Université à l’encontre de Naïma Boubakri, étudiante en licence d’histoire et militante de l’association.
Le dossier complet de cette affaire scandaleuse est exposé par nos amis de l’AGEN, sur leur site http://www.agen-nanterre.net
Une pétition en ligne, dont le premier signataire est le vieux militant de l’anticolonialisme Henri Alleg, est disponible sur le site, et nous invitons tous nos lecteurs à s’y joindre.
Parallèlement, l’AGEN organise un meeting de protestation le 14 février, à 12 heures, à l’Université de Nanterre (station de RER : Nanterre-Université).
Le prétexte officiellement invoqué pour exclure Naïma de l’Université est celui «d’usage de faux », en l’occurrence d’avoir produit un document faisant état de son inscription en 3ème année de licence … alors même qu’elle est effectivement inscrite en 3ème année !
Plus sérieusement, commente l’AGEN dans un communiqué, Naïma Boubakri est victime d’une chasse sécuritaire visant à éliminer ceux qui relèvent la tête : on veut ainsi faire payer à Naïma sa participation à la lutte contre les expulsions à la cité-U, au mouvement contre le CPE, à la lutte contre les discriminations et le racisme banalisé, ainsi que son activité de solidarité avec les peuples en lutte, dont celle du peuple palestinien.
L’AGEN a placé la riposte sous le slogan « La France sécuritaire, aimez-là, ou comabttez-là », et elle a raison.
Par CAPJPO-EuroPalestine