C’est le commentaire du quotidien israélien après le vote au parlement israélien, la semaine dernière, d’une motion en faveur du refus de louer des terres administrées par l’Etat d’Israël à des non juifs, y compris s’il s’agit d’héberger une université, un hôpital ou un théâtre.
La vente de ces terres à des citoyens israéliens non juifs était déjà prohibée, mais la Cour Suprême était intervenue en 1995 pour empêcher cette discrimination en matière de location.
Un pas supplémentaire vient d’être franchi en matière de racisme, relève Haaretz dans son éditorial :
« Les députés se sont montrés incapables d’accepter cette juste décision, et mercredi, à une large majorité de 65 votants, ils ont adopté une motion en faveur d’une lecture préliminaire autorisant cette discrimination. Cette loi est soutenue aussi par le président de la Constitution, de la Loi et du Comité pour la Justice à la Knesset, le député Menahem Ben Sasson.
Rien d’étonnant à ce que le député Uri Ariel, qui est en faveur du rachat des terres par les Juifs au-delà même de la ligne Verte, soit celui qui a initié la loi du Fonds National Juif. Mais le soutien de Benyamin Netanyahu, Ami Ayalon, Michael Eitan, Reuven Rivlin et Shalom Simhon est un bien mauvais signe pour le futur du droit en Israël ».
Un euphémisme, pour le moins !
(Traduit par Carole SANDREL)
CAPJPO-EuroPalestine