Sammy Ghozlan s’agite dans tous les sens. Président du « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme », organisme spécialisé dans la dénonciation de faux actes antisémites, comme l’affaire inventée du du RER D, le voilà également président du «secours français pour les sinistrés d’Israël» (on ne rit pas), qui porte plainte contre des militants bordelais qui ont boycotté des produits « made in Israel ». A l’action non violente et éthique que constitue le boycott des produits des criminels de guerre, il préfère le saccage des livres et les menaces ordurières de ses amis de la LDJ, sans oublier le mensonge, son arme préférée. Ainsi, il va partout répétant que les militants pour les droits de l’homme, comme ceux d’EuroPalestine et de la LDH de Talence, saccagent des denrées ou encore s’attaquent aux produits casher. Il serait bien en mal d’en apporter le début du commencement d’une preuve. Mais qu’à cela ne tienne, les dirigeants israéliens mentent depuis plus de 60 ans, il est donc à bonne école. Lire ci-dessous l’article de Libération Bordeaux.
« Des militants pro-Palestiniens convoqués au commissariat pour avoir mené une opération de boycott d’Israël
POLEMIQUE – Quatre militants bordelais de la cause palestinienne viennent d’être entendus par la police pour une action d’appel au boycott des produits israéliens qu’ils avaient menée dans un supermarché, au mois de mars dernier. Une enquête préliminaire a en effet été ouverte récemment à la suite d’une plainte déposée par le «Secours français pour les sinistrés d’Israël», une association de défense des intérêts de la communauté juive en France. Philippe Arnaud, militant syndical de longue date a été convoqué à l’hôtel de Police, en fin de semaine dernière, pour témoigner. «J’ai en effet participé avec une quinzaine d’autres personnes à une action au magasin Auchan de Mériadeck en réaction à ce qui s’était passé à Gaza. Nous avons invité les gens à boycotter les produits originaires d’Israël.» Lors de cette opération, les militants ont également interpellé la direction du magasin sur la traçabilité des marchandises pour permettre aux clients de faire le choix du boycott s’ils le désiraient.
Informé lors de son audition qu’une plainte avait été déposée pour «incitation à la haine raciale», Philippe Arnaud ne comprend pas les raisons de ces poursuites. «Le boycott n’est qu’un moyen pour chaque citoyen de faire entendre sa voix. On s’attendait à ce qu’il y ait une plainte du magasin mais pas de cette association que nous ne connaissons pas du tout.» En fait, c’est le président du «secours français pour les sinistrés d’Israël», Sammy Ghozlan qui a déposé plainte après avoir visionné une vidéo de l’action dans le supermarché bordelais sur le site d’EuroPalestine. On peut en effet voir sur le site de la «Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient», plusieurs petits films montrant des actions d’appel au boycott d’Israël dans toute la France. «Nous avons été requis par un grand nombre d’internautes qui ont vu ces vidéos» explique Sammy Ghozlan. «Il faut savoir que l’appel au boycott est prévu et réprimé par la loi et je crois qu’il faut y mettre fin.» Il a donc déposé plusieurs autres plaintes dans toute la France pour les mêmes raisons.
Sammy Ghozlan voit dans ces opérations des militants pro-Palestiniens «un appel à la haine d’Israël qui pousse à l’acte anti-juif.» C’est pour cette raison qu’il surveille de près, toutes les actions menées en France. Mais Philippe Arnaud s’interroge sur les motivations de cette association qui publie sur son site un texte titré «les termites antisémites envahissent Carrefour». «S’il y a de la haine qui est suscitée, je ne sais pas dans quel sens ?» s’interroge le militant. »
Stéphanie Lacaze
CAPJPO-EuroPalestine