Nabotléon s’est surpassé dans l’obscénité, hier jeudi, au lendemain de la mort de 6 de ses soldats engagés dans la sale guerre d’Afghanistan.
Sitôt le défilé militaire du 14-Juillet terminé, Sarkozy a ainsi convoqué un « Conseil de Sécurité » dans son Palais de l’Elysée, avec plusieurs ministres et le patron de l’armée française, l’amiral Edouard Guillaud.
Aussi grotesque que le célèbre « Amiral Rien » immortalisé par le poète Jacques Prévert, Guillaud a tenté d’expliquer, après le carton (5 soldats français tués, plusieurs autres grièvement blessés) réalisé par un attentat-suicide, que les « talibans » n’étaient décidément pas très sympas.
Avant, a dit Guillaud, ils se contentaient de faire des « actions militaires » (hommage rendu à l’embuscade « bien montée » de 2008 au cours de laquelle 10 soldats avaient payé de leur vie leur participation à l’invasion de l’Afghanistan). Mais les voilà qui versent maintenant dans le « terrorisme », et là ils manquent de fair-play, a poursuivi l’amiral.
Mais la palme de la bêtise criminelle revient à Sarko, et à l’ordre du jour de son « Conseil de sécurité » : il s’agissait, textuellement, « d’étudier les moyens de renforcer la sécurité des conditions de travail de nos soldats en Afghanistan ». En somme, faire la guerre aux Afghans, c’est OK, mais à condition que les soldats français ne courent pas de risques, des fois que cela pourrait nuire à la popularité de nos politiciens qui les ont invités à y aller.
Même les têtes brûlées qui ont besoin d’un uniforme et d’une panoplie d’engins de mort pour affirmer leur virilité ne méritent pas un tel mépris.
CAPJPO-EuroPalestine
