A quelques jours des élections législatives qui doivent avoir lieu le 28 novembre, des milliers d’Egyptiens ont occupé dès samedi la Place Tahrir au Caire, et ont été violemment attaqués par les policiers, qui ont tué Ahmed Mahmoud, 23 ans, d’une balle dans la poitrine, et blessé plusieurs centaines de manifestants.
Les Egyptiens sont bien conscients de s’être débarrassés de Moubarak mais pas de son régime. Ils dénoncent l’armée égyptienne qui tente de remettre en selle les mêmes corrompus, la même répression, et la même allégeance aux Etats-Unis et à Israël, avec l’aide de différents opportunistes et mafieux.
Comme l’explique brillamment l’écrivain égyptien Alaa El Aswany dans son tout dernier livre « Chronique de la révolution égyptienne », « une nouvelle vague révolutionnaire est nécessaire pour empêcher une contre-révolution ».
CAPJPO-EuroPalestine