URL has been copied successfully!
Header Boycott Israël

Le palmarès d’une brigade de l’armée israélienne à Hébron (Vidéo)

URL has been copied successfully!
URL has been copied successfully!
Partagez:

Article d’Amira Hass, dans Haaretz, sur la recrudescence des mesures vexatoires à l’encontre de la population d’Hébron, par la « Brigade Golani ».


Avec l’arrivée de cette brigade en décembre (qui a pris le relais d’autres bataillons israéliens envoyés protéger les colons les plus fanatiques des territoires palestiniens, ceux qui ont tué 27 Palestiniens en prière dans la Mosquée d’Ibrahim en 1994), la situation ne s’est pas arrangée pour les habitants d’Hébron.

soldats_sur_le_toit_d_une_maison_pal_a_hebron.jpg
Des soldats israéliens postés sur le toit d’une maison palestinienne à Hébron.
(Photo : Daniel Bar-On)

« Des témoins font allusion à des délais anormalement prolongés aux carrefours de la ville et aux fouilles répétées auxquelles se livrent les soldats sur les cartables des enfants. Ils molestent les jeunes, arrêtent des militants populaires, et laissent les colons tabasser des résidents locaux.

En se basant sur le témoignage des résidents et des passants, les observateurs en ville ont constitué une liste partielle des incidents qui se sont produits depuis décembre. « Nous ne sommes pas en mesure d’examiner et de répertorier tous les incidents », a déclaré un membre de CPT (Christian Peacemaker Team – Équipe des pacifistes chrétiens) à Haaretz. Néanmoins, les incidents sont si nombreux qu’on peut les classer dans un certain nombre de catégories : détentions, intimidations, provocations et arrestations d’enfants et d’adolescents ; détentions arbitraires de Palestiniens ou blocages de l’accès aux routes ; tabassages et menaces de coups à l’adresse de résidents en détention ; provocations et insultes à base religieuse ; entrées par effraction dans des maisons et violations de propriétés palestiniennes ; représailles contre les militants des droits de l’homme tant locaux qu’internationaux.

La liste présentée ici est incomplète ; elle ne constitue qu’un échantillon des doléances enregistrées entre fin janvier et début février.

– 30 janvier : Des soldats exigent d’une personne qu’elle reste à l’extérieur (le temps est froid et pluvieux) une heure durant, en guise de punition pour avoir fixé une parabole de télévision à satellite sur son toit. Les soldats lui ont dit que, dorénavant, il lui faudrait obtenir une autorisation spéciale pour grimper sur son toit et y travailler. Des soldats des FDI ont encerclé une habitation palestinienne à Tel Rumeida, piétiné un jardin sous leurs bottes et dirigé des projecteurs allumés sur les résidents de l’habitation. Pendant trois semaines environ, les soldats se sont entraînés dans le voisinage immédiat de la maison ; leurs exercices très matinaux comprenaient des cris, le lancement de grenades à bruit et des raids à l’intérieur de la maison.

– 2 février : Tard dans l’après-midi, deux soldats ont arrêté deux enfants, âgés de 12 et 14 ans. Ils les ont retenus pendant 45 minutes rue Shuhada Street, près de l’entrée du cimetière musulman. Après cela, les militaires ont emmené les gosses à une base de l’armée, en passant par le cimetière. Ils ont gardé les jeunes à la base pendant deux heures environ avant de les laisser partir.
Au cours d’une patrouille militaire, onze soldats sont entrés dans une mosquée des environs du marché aux poulets de la Vieille Ville ; ils n’ont pas ôté leurs chaussures et sont restés dans la mosquée environ 20 minutes.

– 4 février : Des militaires ont appréhendé quatre enfants d’environ neuf ans sur le parvis du siège de la municipalité et les ont emmené dans une allée. Ils ont prétendu que les enfants jetaient des pierres. Des témoins ont déclaré qu’ils avaient entendu quelque chose qui rappelait la chute d’un petit caillou, mais ils n’ont pas vu les enfants jeter quoi que ce soit. Un autre témoin a déclaré avoir dit aux soldats que ces enfants étaient trop petits pour être détenus et les soldats lui ont répondu qu’ils allaient arrêter les pères de ces enfants. Ils ont relâché les enfants au bout d’une demi-heure environ.

– 6 février : Six soldats ont débarqué à l’école Qurtuba à Tel Rumeida, à une heure où les élèves quittaient le bâtiment. Ils ont retenu deux enfants qui devaient avoir onze ans environ : ils les ont menacés, disant qu’ils seraient arrêtés pour avoir jeté des pierres. Certains enseignants et le principal ont dit aux soldats que les enfants n’avaient pas jeté de pierres. Les soldats ont répondu qu’il relâcheraient les enfants, dans ce cas, mais que s’ils jetaient à nouveau des pierres aux Israéliens, ils [les soldats] les arrêteraient et que c’est toute l’école qui aurait des ennuis.

– 7 février : Des soldats du check-point militaire de Qurtuba ont retenu un civil étranger, volontaire de ISM (International Solidarity Movement – Mouvement International de solidarité), en lui disant que l’usage d’un appareil photo était interdit. L’homme a cessé de prendre des photos, mais les soldats l’ont néanmoins emmené à un poste de police. Il a été relâché après quelques heures, mais les soldats sont revenus et l’ont arrêté vers 22 h 30. La même nuit, ils ont arrêté un autre membre du ISM.

– 8 février : Les soldats de la brigade Golani et de la police des frontières ont effectué un raid dans au moins 30 maisons de la Vieille ville, très tôt à l’aube. Ils ont défoncé des portes à coups de crosses et de bottes, ont brisé des serrures et fouillé dans les objets des maisons. Ils ont retenu une famille de huit personnes (y compris deux petits enfants) dans une petite pièce d’une des maisons pendant quatre heures ; les Palestiniens n’ont pas eu la permission de se servir de la salle de bain. Lors d’un autre incident, ils ont enfermé seule dans une chambre une fillette handicapée mentale souffrant d’une maladie respiratoire. D’autres membres de la famille ont été forcés de rester à l’extérieur pendant la fouille. Un autre résident a rapporté que les soldats qui avaient fait irruption chez lui avaient prétendu que ses enfants leur avaient jeté des pierres ; ses enfants ont moins de quatre ans. Les soldats ont laissé derrière eux du verre brisé, des serrures arrachées et des ustensiles de ménage éparpillés sur le sol. »

Source : [http://www.haaretz.com/print-edition/features/idf-brigade-leaves-an-impression-in-hebron-1.412570
->http://www.haaretz.com/print-edition/features/idf-brigade-leaves-an-impression-in-hebron-1.412570] et www.pourlapalestine.be

A SIGNALER L’ACTION DE « Youth Against Settlements » (http://www.youthagainstsettlements.org/) QUI ORGANISE ACTUELLEMENT LA 3ÈME ACTION « OUVREZ SHUHADA STREET ! »

En mémoire aux victimes du massacre de Baruch Goldstein, et pour demander la réouverture de la rue Shuhada, injustement fermée aux palestiniens depuis 16 ans, date du massacre perpétré par ce colon) et
ouverte aux colons alors que c’était la rue principale de cette grande
ville, une des plus vieilles au monde.

– Lundi: 20/02/2012 : Exposition de photos sur le massacre à la mosquée
Ibrahim al Ibrahim et la résistance non violente en Palestine
– Mardi : 21/02/2012 Tour guidé pour membres du parlement israélien (s’ils veulent bien se déplacer)
– Mercredi: 22/02/2012 Présentation vidéo sur la Rue Shuhada
– Jeudi: 23/02/2012 Présentation sur le systeme d’Apartheid à Hébron
– Vendredi: 24/02/2012 MANIFESTATION
– Samedi: 25/02/2012 Visite chez les familles des victimes du massacre et
chez les familles habitant en secteur H2

« Comme les autres années nous invitons toute personne s’opposant au régime d’apartheid à organiser des actions solidaires le 25 février 2012, partout sur la planète. »

openshuhada.jpg

Pour plus d’information contactez: Media.YAS@gmail.com

CAPJPO-EuroPalestine

Partagez: