Une quinzaine de militants sont intervenus ce jeudi à l’AG annuelle de G4S, la plus grande firme mondiale spécialisée dans la « sécurité », pour dénoncer les violations des droits de l’Homme de cette entreprise qui équipe Israël en matière de prisons, check-points, miradors sur le mur d’annexion, et divers services fournis aux colons.
Dans les 24 H qui ont précédé cette AG, 9000 personnes ont signé une pétition pour dénoncer la collaboration de G4S à l’occupation israélienne et à toutes les exactions qui vont avec.
Pendant l’AG, les militants des droits de l’homme, qui avaient pris la peine d’acheter une action du groupe, ont rappelé à l’assemblée que G4S se rend complice des tortures infligées par Israël aux prisonniers politiques palestiniens ainsi qu’aux enfants détenus illégalement en Israël.
De même en grande-Bretagne, G4S se rend complice des mauvais traitements subis par les immigrants dans les centres de rétention et de déportation.
C’est ainsi que Jimmy Mubenga, originaire d’Angola, est mort tandis que le personnel de G4S le déportait.
G4S fait par ailleurs l’objet d’une enquête sur sa manière d’héberger les demandeurs d’asile dont on lui confie la charge, dans des conditions dangereuses et insalubres, et des endroits où ils sont en butte à des attaques racistes. Le personnel de G4S étant apparemment coutumier de propos racistes et de comportements violents.
Avant que ces militants soient « évacués » de la salle, Diana Neslen, l’une des militantes de la campagne « STOP G4S » a également eu le temps de dénoncer le fait que le gouvernement britannique se serve d’une firme comme G4S pour détruire les services publics, dont la privatisation galopante a prouvé ses effets désastreux.
CAPJPO-EuroPalestine