Jamais en manque de superlatifs, le CRIF vient d’annoncer la nomination, à son comité directeur, d’une « personnalité d’ exception », le lobbyiste Stéphane Fouks.
On lui souhaite bien du plaisir, car la principale caractéristique de l’homme, « spécialiste en communication politique », c’est d’avoir planté à peu près tous ses clients.
En 2002, c’est à lui que Lionel Jospin avait fait appel pour sa campagne présidentielle, avec le succès que l’on sait ; Fouks, avec toute la vulgarité qui sied à un champion du marketing politique, s’exonérera de la défaite du candidat socialiste, en disant que sa propre prestation était parfaite, mais que « le produit » (Jospin, donc) n’était pas « vendeur ».
Quelques années plus tard, Fouks assure la communication d’un certain … DSK ! Et quand la catastrophe s’abat sur son poulain –aujourd’hui renvoyé devant le tribunal correctionnel- Fouks se trouve un autre client en la personne de Jérôme Cahuzac. Devant la commission parlementaire d’enquête sur le fameux compte en Suisse de l’ex-ministre, Fouks jurera ses grands dieux qu’il ne savait rien et qu’au pire, s’il a menti, « c’était de bonne foi ».
Il est vrai que Fouks est un ami de longue date de Manuel Valls. Mais le CRIF a-t-il vraiment besoin d’un loser pareil pour se faire entendre place Beauvau, quand on sait que le ministre de l’Intérieur a déjà proclamé haut et fort le « lien éternel » qu’il avait noué avec Israël ?
CAPJPO-EuroPalestine