C’est la conséquence du sordide chantage à la libération de certains prisonniers palestiniens, qui est en train de se jouer à la « table des négociations », en lieu et place de discussion sur la fin de l’occupation et de la colonisation, et sur la libération de TOUS les prisonniers politiques palestiniens.
Nahidh al-Aqraa et Mansour Muqada, l’un ayant perdu ses deux pieds et l’autre étant hémiplégique ont absorbé une quarantaine de médicaments pour mourir.
Ils n’ont pas supporté de ne pas être sur la liste des potentiels prisonniers qui devraient être libérés par le généreux occupant, à l’occasion des « pourparlers de paix » engagés entre le violeur et le violé pendant l’acte du viol, tandis que le gentil Kerry tient la chandelle.
L’agence de presse palestinienne Maa’n rapporte que les deux hommes incarcérés dans la prison israélienne de Ramle ont été transférés d’urgence au centre médical de Assaf Harofeh près de Tel Aviv pour un lavage d’estomac.
Mansour Muqada, condamné à perpétuité, est de Salfit en Cisjordanie et a perdu ses deux pieds. Nahidh al-Aqra, condamné à 3 peines de prison à vie, est de la bande de Gaza et hémiplégique.
Et quand est-ce qu’on emprisonne tous les Israéliens qui ont « du sang sur les mains » ? Le problème c’est qu’il va sans doute manquer de place dans les prisons pour les y mettre tous ?
CAPJPO-EuroPalestine