Coup sur coup trois universités américaines, de même que le syndicat national des enseignants du Royaume-Uni, viennent de voter des résolutions BDS en faveur du boycott et du désinvestissement de l’occupant israélien.
Bulldozers Caterpillar en train de détruire des maisons palestiniennes (Mahfouz Abu Turk / APA images)
Ce week-end, les étudiants diplômés de l’université du Nouveau Mexique
à Albuquerque ont voté une résolution appelant l’université à désinvestir de toutes les firmes qui profitent de l’occupation en Palestine et à la frontière entre les Etats-Unis et le mexique.
Des sociétés américaines telles que Caterpillar et Hewlett-Packard, britanico-danoise comme G4S, française comme Véolia, ou israélienne comme Elbit Systems (fabricant d’armes et procédés de répression et d’apartheid comme les murs), et Sodastream, ont été directement visées pour leur participation au vol des terres palestiniennes, aux démolitions de maisons palestiniennes, à la restriction de la liberté de mouvement des Palestiniens, aux emprisonnements de masse et aux services rendus aux colonies israéliennes en Palestine occupée.
La « Graduate and Professional Student Association » a souligné que leur université ne devait plus faire le moindre investissement dans ces 6 compagnies et tout autre qui serait partie prenante des violations des droits de l’homme et du droit international.
Cette résolution a été passée à l’initiative de plusieurs associations, dont Students for Justice in Palestine, Students Organizing Actions for Peace, Movimiento Estudiantil Chican@ de Aztlan (MEChA), UNM Dream Team, Men of Color Alliance, Muslim Student Association, Fair Trade Initiative, Black Student Union, et UNM Arabic Language Club.
Et ceci malgré de nombreuses mesures d’intimidation prise par l’administration, pour essayer de baillônnner toute critique d’Israel dans l’université.
Cette résolution vient seulement quelques jours après celle du sénat étudiant de l’université de Californie à Riverside, qui a voté en faveur d’une résolution demandant à l’université de retirer ses investissements des sociétés américaines qui tirent profit de l’occupation israélienne.
Et juste après la condamnation par le syndicat des enseignants britanniques, (300.000 adhérents) de l’occupation et de la colonisation israélienne, de la discrimination contre les étudiants et enseignants palestiniens qui sont citoyens d’Israël, et des violations par Israël du droit international dans le Naqab (Néguev).
Dans sa motion 31 sur la Palestine, la conférence du syndicat réclame
– le démantèlement du mur de 700 kilomètres condamné par la Cour internationale de Justice en juillet 2004
– le démantèlement de toutes les colonies, toutes illégales, installées sur 42,7 % de la Cisjordanie
– l’ annulation de toutes les mesures visant à couper Jérusalem-Est du reste de la Cisjordanie au moyen d’un processus d’expansion des colonies et de démolitions des maisons palestiniennes
– la levée du blocus de Gaza
– la suppression des 532 checkpoints de l’armée israélienne en Palestine occupée
– la fin du traitement inhumain des enfants palestiniens prisonniers, tel que documenté par de nombreuses ONG, dont Defence for Children international (DCI)
– l’abandon du Plan Power du gouvernement pour la destruction des villages bédouins à l’intérieur d’Israël et le déplacement par la force de leurs populations hors de leurs villages spécifiques
– le droit pour les Palestiniens citoyens d’Israel d’élaborer un programme qui préserve leur patrimoine et mette fin à leur discrimination en matière d’enseignement.
Toutes revendications qui nécessitent, a souligné le syndicat des enseignants de faire circuler largement ces informations et décisions, de faire pression sur le gouvernement et les syndicats britanniques, et de développer des partenariats et collaborations avec les étudiants et enseignants palestiniens.
Source :http://electronicintifada.net
CAPJPO-EuroPalestine