Ahmad Samih Bdeir, 39 ans, est mort étouffé mercredi en passant par le checkpoint de l’armée israélienne à Tayba, près de Tulkarem, pour aller travailler sur un chantier de construction en Israël. Il s’agit du même checkpoint où des milliers de travailleurs palestiniens se sont mis en grève il y a 9 jours, pour protester contre les conditions humiliantes et épuisantes de passage à ce barrage militaire.
Une foule immense de travailleurs palestiniens de tous âges, qui ne peuvent travailler sur leurs terres annexées, confisquées par l’occupant, et qui sont obligés d’aller suer leur plus value en Israël, en étant priés de s’estimer heureux d’avoir obtenu un permis de travail.
Quelque 15.000 Palestiniens se présentent dès l’aube tous les jours à ce même checkpoint, et mettent 2 à 3 heures pour avancer en interminables files vers les tourniquets métalliques et multiples contrôles de détecteurs en tous genres, alors que des soldats israéliens, âgés de 18 à 20 ans, prennent leur temps et se moquent d’eux.
Après Adel Muhammad Yakoub, 59 ans, c’est le deuxième Palestinien qui est mort en 2014 de cette manière, étouffé, ne pouvant plus ni avancer, ni reculer à ces checkpoints de la mort, où des femmes enceintes ont déjà perdu leur bébé, faute de pouvoir se rendre à temps à un hôpital.
(Source : http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=751058)
Mais que font les organisations de défense de droits de l’Homme devant un tel scandale ? Amnesty International, la LDH, l’ACAT, et les autres ?
C’est bien joli de faire des rapports, mais il serait temps d’aller un plus loin, et de commencer à déposer des plaintes contre les différentes formes de torture, de traitement cruel et inhumain, dans tous les pays qui nous présentent Israël comme un pays civilisé. Les outils juridiques existent, les documents également. Seule la volonté de s’attaquer pour de bon à Israël manque.
CAPJPO-EuroPalestine