Embarrassée mais pas très courageuse, la Fédération Française de Football (FFF), quand il s’agit de répondre à la question : quelles mesures préconisez-vous pour faire cesser les persécutions des footballeurs palestiniens par Israël ?
Monsieur Melero n’ignorait pas les persécutions et entraves infligées par Israël aux footballeurs palestiniens. « On ne peut que déplorer le fait que des gens ne puissent pas partager leur passion du sport », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les mesures concrètes à prendre au niveau des instances internationales dont la FFF fait partie (UEFA et FIFA) pour faire respecter par Israël les statuts de la FIFA en matière de racisme comme d’indépendance pour chacune des fédérations, M. Melero a indiqué, en évoquant la motion de suspension qui doit être présentée par la Fédération Palestinienne de Football :
« Nous n’avons pas encore reçu les éléments sur les résolutions qui vont être déposées au prochain congrès de la FIFA, et nous ne donnerons de toute façon pas notre position, avant le vote à Zurich »
Appelé à donner son opinion sur la mesure d’expulsion de l’équipe de foot d’Afrique du Sud prise par la FIFA en 1976, à l’époque de l’Apartheid, le directeur général adjoint de la FFF, s’est contenté de faire remarquer qu' »il a fallu un long travail pour parvenir à cette décision au sein de la FIFA ».
Ce qui n’est pas faux. Il a fallu de longues années de mobilisation populaire avant que des instances officielles prennent des sanctions.
Michel Platini, promettait lors de sa réélection récente à la tête de l’UEFA de « lutter contre les dérives du football », « d’affirmer le rôle social du ballon rond », de « préserver le beau jeu » et de faire de l’UEFA « un modèle d’excellence et de transparence ».
En attendant, il passe son temps à lobbyer auprès de tous les pays pour que le racisme israélien puisse prospérer en toute impunité au sein du football européen et mondial.
CAPJPO-EuroPalestine