Pendant plusieurs jours d’affilée, l’armée israélienne a attaqué l’hôpital Makassed de Jérusalem Est, effectuant des raids, tirant sur le personnel et les patients, les aspergeant de gaz lacrymogènes, leur lançant des grenades assourdissantes, causant plusieurs blessés.
– Voir aussi la video d’Aljazeera sur les raids à l’intérieur de l’hopital sur :
Israeli police raid East J’lem hospital three days in a row, injure patients with rubber bullets
Tout a commencé avec un raid policier pour confisquer un dossier médical d’un adolescent de 16 ans qui avait été soigné dans l’hôpital le 16 octobre dernier pour ses blessures par l’armée, et qui est actuellement détenu par les forces d’occupation.
Entre 40 et 50 soldats masqués ont fait irruption le lendemain dans l’hôpital, raconte son directeur, le Dr. Rafiq Hussein pour interroger le personnel médical qui avait soigné ce jeune garçon et pour savoir qui l’accompagnait.
Deux médecins ont été emmenés au commissariat de police où ils ont été interrogés sur les personnes qui accompagnaient le jeune blessé de 16 ans. Puis ce fut le tour de 4 infirmières, et l’armée réinvestit l’hôpital tandis que les malades y étaient pris en otages.
« Les interrogatoires portaient sur la composition des équipes de soignants, leurs papiers d’identité, leurs N° de téléphone. Ils ont confisqué le disque dur de la caméra de surveillance », rapporte le Dr Rafik.
Les médecins et infirmières ont ensuite organisé une manifestation de protestation dans la cour de l’hôpital et ont alors été aspergés de gaz lacrymogènes, y compris à l’intérieur de l’hôpital où médecins infirmières et patients n’ont pu échapper aux balles et aux grenades assourdissantes.
Manifestation à l’hôpital, dans le calme, le 29 octobre. (Photo: Dr. Rafiq Hussein)
Quand les médecins israéliens de « Physicians for Human Rights » (Médecins pour les droits de l’homme » sont arrivés sur les lieux, le 29 octobre, pour témoigner de ce qui s’y passait, ils ont eu droit à leur dose de gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes.
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La « police des frontières » (frontières inconnues et non reconnues par Israël) a ensuite érigé un barrage devant l’hôpital Augusta Victoria, jumelé à l’hôpital Makassed et situé à quelques centaines de mètres sur le Mont des Oliviers. Depuis le début octobre, Israël a mis en place une douzaine de checkpoints supplémentaires pour encercler Jérusalem Est.
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CAPJPO-EuroPalestine