Interviewé dimanche soir par la radio de l’armée d’occupation, le ministre d’extrême-droite du régime d’apartheid israélien a dispensé ses conseils à Hollande, lui recommandant de « s’inspirer de l’exemple d’Israël » et de « faire passer la sécurité avant les droits de l’homme ».
S’exprimant à propos des attentats à Paris, Moshe Ya’alon a déclaré que « la France et l’Europe ont tout intérêt à donner la priorité à la sécurité sur les droits de l’homme, comme l’ont fait les USA et Israël ».
« notre pays a l’expérience du terrorisme. Nous sommes habitués à le combattre, et les démocraties occidentales devraient en prendre de la graine », a dit le ministre israélien de l’attaque.
La France n’a pas encore commencé à espionner ses citoyens mais cela ne devrait pas tarder, a prédit le chef de l’armée d’occupation, préconisant plus de contrôles de passeports et de contrôles à l’entrée des lieux publics.
Il a également estimé que la France vote l’équivalent du « Patriot Act » américain qui a réduit les libertéés, « autorisant entre autres les écoutes de toutes sortes, et autres mesures qu’elle aurait dû prendre depuis longtemps ».
Ces commentaires sont intervenus quelques heures avant Israël assassine 3 Palestiniens dans le camp de réfugiés de Qalandiya pendant que l’armée se mettait à démolir la maison de la famille d’un Palestinien suspecté d’avoir commis une attaque.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
Source : http://www.telesurtv.net/english/news/Israel-to-France-Do-It-Our-Way-Security-over-Human-Rights-20151116-0011.html
Ce que n’a pas dit Moshe Ya’alon à François Hollande, c’est que les violations du droit humanitaire ont parfois un coût. Il ne s’est pas vanté du fait qu’un mandat d’arrêt est lancé contre lui par la justice espagnole, par exemple.
Israël commence à sentir passer le « B » et le « D » de BDS (Boycott, désinvestissement, Sanctions »), mais le « S » commence également à chauffer…
Les médias n’en n’ont pas beaucoup parlé, mais Netanyahou et 6 ministres israéliens en poste en 2010 lors de l’attaque du Mavi Marmara (Ehud Barak, Avigdor Liberman, Moshe Ya’alon, Eli Yishai, Benny Begin et Eliezer Marom), sont poursuivis en justice par trois Espagnols qui se trouvaient à bord du navire se rendant à Gaza, lorsqu’il a été attaqué par les commandos de la marine israélienne, qui ont tué 9 passagers et en ont blessé des dizaines d’autres.
L’objectif de ces mandats d’arrêt est de permettre au juge espagnol José de la Mata d’être informé dès que le Premier ministre israélien mettra le pied sur le territoire espagnol. Ces sept Israéliens figurent désormais dans le fichier automatisé des Forces de sécurité de l’Etat. A côté de leur nom, lieu et date de naissance, une note apparaît avec l’obligation de signaler leur présence sur le territoire aux autorités espagnoles.
Avis donc aux amateurs de crimes de guerre et violations des droits de l’homme !
CAPJPO-EuroPalestine