Les Palestiniens se révoltent un peu partout contre l’occupation. Israël se venge en ré-arrêtant des prisonniers qui avaient été libérés et en torturant les milliers détenus dans ses geôles. Leur seule riposte possible : la grève de la faim qui met constamment leur vie en danger.
Tous les jours l’occupant intensifie les sévices et humiliations infligés aux 6.700 prisonniers palestiniens auquel le statut de prisonniers politique n’est jamais accordé.
Les « incursions » à toute heure dans les cellules, les fouilles à nu, les transferts multiples et intempestifs se multiplient actuellement de même que le placement à l’isolement pour des périodes prolongées.
Ainsi Noor ad-Din Emar, 37 ans, incarcéré en 2013, et condamné à 30 ans de prison, est à l’isolement, dans une cellule infestée d’insectes de la prison d’Ayalon.
Fahd Sharaya, du camp de réfugiés de Balata à Naplouse, vient d’être ré-arrêté alors qu’il avait fait partie de l’échange de prisonniers palestiniens contre Gilad Shalit, en 2011, après avoir passé 10 ans en prison (la peine infligée était de 14 ans).
Marié, père de 3 enfants, et d’une santé chancelante, il vient d’être ré-arrêté. Et ils sont une soixantaine dans son cas.
Les prisonniers de la prison de Huwarra, près de Naplouse ont entamé dimanche leur 4ème jour de grève de la faim contre les violations du droit international concernant les conditions de détention des prisonniers.
Pas de sanctions de nos gouvernements contre Israël ?
Amplifions la campagne de boycott contre cet Etat criminel !
CAPJPO-EuroPalestine