Certains se « félicitent de la décision prise par l’armée de leur pays », c’est à dire l’armée française, de ne pas avoir sélectionné pour les guerres qu’elle mène dans différents pays le drone « Watchkeeper » de conception israélienne, au profit de drones de la Sagem. Une « victoire » dont nous ne ferons pas nos choux gras.
L’art et la manière de tuer confortablement
Tout d’abord parce que cette décision est ponctuelle et que la France n’a pas décidé de mettre un terme à sa collaboration militaire avec Israël pour autant, et surtout parce que nous ne pouvons pas nous réjouir du bombardement de populations civiles et des guerres incessantes qu’ils utilisent tels ou tels drones.
Qu’un contrat de 300 millions d’euros passe sous le nez du britannique Thales et de l’Israélien Elbit Systems ne nous attriste certes pas. Les considérations électorales de Hollande qui apporte ainsi de l’emploi à l’usine de Montluçon et aux PME situées dans le Val-d’Oise, à Poitiers, Fougères, et Dijon, ne sont sans doute pas étrangères à ce choix.
Mais l’achat et donc l’utilisation de 14 drones Patroller, plus « français » (consortium où la France détiendrait 80 % des parts) n’est pas moins meurtrière.
Ces drones « Patroller » seront équipés de roquettes guidées laser et de missiles antichar…
C’est d’ailleurs la Sagem qui fabrique les drones Sperwer utilisés par la France en Afghanistan et qui espère vendre son « matériel performant » à des régimes comme ceux de Sissi….
CAPJPO-EuroPalestine