La grande « démocratie israélienne » bat les records d’emprisonnement de journalistes, selon un comité basé à New York.
Soldats israéliens en train d’arrêter le reporter photos Nasser Shiyuki. (AFP/File)
Ce comité a recensé 43 journalistes, dont 2 journalistes étrangers, une femme et un étudiant en journalisme, exerçant leur métier en Palestine occupée, détenus depuis octobre 2015 par Israël.
Il rapporte que ces journalistes, dont seulement 4 ont été libérés entre février et mars, ont été torturés pendant leurs interrogatoires et leur emprisonnement, et qu’ils sont privés de soins pendant leur détention.
Bassam al-Sayih souffre d’un cancer à un stade avancé, et Ali al-Ewawi, en détention « administrative », est atteint d’une colite ulcéreuse.
Par ailleurs, le journaliste palestinien Muhammad al-Qiq, toujours incarcéré, en détention « administrative », est encore en traitement, suite à ses 94 jours de grève de la faim.
L’arrestation et la détention de journalistes, qui se sont amplifiées ces dernières années, font partie intégrante de la politique de répression des actes les plus quotidiens des Palestiniens, afin d’affecter la société civile palestinienne dans ses gestes les plus courants, analysent les ONG qui suivent la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Source : http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771154
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