Pendant qu’Israël dépense des dizaines de millions pour faire la chasse aux militants BDS dans tous les pays, la presse publie une première liste de 25 firmes mises à l’index par l’ONU pour leur implication dans les colonies.
Tandis que la Commission des droits de l’Homme de l’ONU a envoyé une lettre d’avertissement à 150 firmes coupables de faire des affaires dans les colonies installées sur les territoires palestiniens occupés illégalement par Israël, un journal israélien publie une première liste de 25 noms, parmi lesquels Hyulett Packard (HP), Israel Aerospace, Motorola et les cosmétiques AHAVA.
Les cosmétique AHAVA de la « Mer Morte », fabriqués dans la colonie de Mitzpe Shalem AFP PHOTO / GALI TIBBON
Le Washington Post avait déjà annoncé au mois d’août la présence sur la liste noire de l’ONU de firmes américaines comme Caterpillar, Priceline.com, TripAdvisor et Airbnb. On sait de même que Trump fait des pieds et des mains pour que l’ONU ne publie pas cette liste.
Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut commissaire aux droits de l’Homme, lors d’une rencontre à Genève, avec l’ensemble des délégués, le 11 septembre 2017
Mais ce jeudi, le quotidien israélien Yedioth Aharonoth a révélé 25 noms d’entreprises israéliennes, qui vont de l’industrie à des banques, en passant par de grosses boulangeries.
1. Ahava
2. Dor Alon
3. Amisragas
4. Angel Bakeries
5. Arison Investments
6. Ashdar
7. Cafe Cafe
8. Clal Industries
9. Cellcom
10. Danya Cebus
11. Electra
12. HP
13. HOT
14. Israel Aerospace Industries
15. Matrix systems
16. Motorola
17. Nesher
18. Partner
19. Paz
20. Rami Levy
21. Remax
22. Shikun & Binui (Housing & Construction Holding Company)
23. Shufersal
24. Bank Leumi
25. Sonol
La chaine de TV israélienne Channel 2 avait de son côté révélé les noms de très grosses firmes comme Teva, Bank Hapoalim, Bezeq, Elbit, Coca-Cola Israel, Africa-Israel, IDB, Egged, Mekorot and Netafim.
Des représentants du ministère israélien des Affaires stratégiques, ont fait savoir que les craintes de désinvestissement concernant ces entreprises ont commencé à se concrétiser, et qu‘ »un certain nombre de firmes présentes sur la liste noire des 150, se sont engagées auprès de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies à ne pas renouveler leurs contrats en Israël, et à ne pas en signer de nouveaux ».
« Ces firmes ne parvenant pas à faire la distinction entre Israël et les colonies, elles ont décidé de cesser l’ensemble de leurs opérations dans le pays », indique-t-on de même source.
Les autorités israéliennes tentent de minimiser la menace et de convaincre ces firmes que les risques qu’elles encourent sont insignifiants. Elles s’adressent aussi à tous les gouvernements dont elles dépendent pour les mettre en garde contre ce qui reviendrait à un boycott d’Israël…
Source : https://www.haaretz.com/israel-news/1.819171
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