Le leader du Parti travailliste a déclaré publiquement, malgré les pressions et le chantage à l’antisémitisme, qu’il ne se rendrait pas au dîner organisé jeudi prochain par le lobby israélien à Londres, pour célébrer le centenaire de la déclaration Balfour, du nom du ministre britannique qui avait promis, en 1917, un « Foyer national juif » en Palestine.
Le Sunday Times s’est fait l’écho des noms d’oiseaux dont l’ambassadeur d’Israel en Grande-Bretagne a affublé Jeremy Corbyn en raison de ce refus.
« Antisémite » et « anti-Israel », mais aussi « extrémiste », a dit Mark Regev, en précisant que ceux qui rejettent ce document — par lequel un pays s’est octroyé le droit de donner à d’autres ce qui ne lui appartenait pas–, « font partie des mêmes groupes terroristes que le Hamas » (sic).
Après son refus de participer à la réunion des « Amis travaillistes d’Israël », on imagine la rage des colonisateurs israéliens.
Le vent tourne, : des politiciens commencent à résister au chantage à l’antisémitisme.
A tel point que Netanyahou ne se rendra pas cette année au congrès des juifs progressistes américains, de peur de s’y faire huer. Il n’a d’ailleurs pas été invité….
CAPJPO-EuroPalestine